• Les pagnes du 8 mars sont rares sur le marché
• Ferdinand Ngoh Ngoh est accusé de fragiliser la CICAM
• Chantal Biya en colère
Cette année encore les pagnes du 08 mars sont rares sur marché. La ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Ondoa a très tôt informé les femmes en les invitant à arborer les pagnes de l’année passée. La célébration de la journée internationale de la femme est un évènement capital pour la première dame du Cameroun. C’est un des moments privilégiés au cours desquels Chantal Biya communique avec ses concitoyennes.
Dans sa parution de ce jour, le journal Le Messager accuse le secrétaire général de la présidence d’être à la base de la pénurie des pagnes du 8 mars. Ferdinand Ngoh Ngoh serait à la base de la fragilisation de la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM) qui n’est plus en mesure de satisfaire les commandes de sa clientèle.
‘’Au-delà des fausses polémiques autour de la capacité de production de la CICAM, la plus importante entreprise de transformation du coton du pays, le doigt accusateur est dirigé contre le ministre d'Etat secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngh Ngoh pour avoir, dit-on ''tuer la CICAM au profit des entreprises chinoises''. A la tête de la ''task force'' dont l'une des mission est de veller à la bonne santé des entreprises publique, c'est donc ce même Ferdinand Ngoh Ngoh qui est au coeur des critiques face à la difficulté des femmes à obtenir u, page pour participer au défilé qui leur est dédié en présence de la première dame Chantal Biya. Pour des prébendes et jouissant de la confiance absolue du président de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh aurait donc trahi la première dame pour qui la commémoration de la journée internationale de la femme est une occasion de communier avec ses concitoyens'', lit-on dans le journal.
‘’M. Ngoh Ngoh est le principal responsable de l'indisponibilité du pagne du 08 mars dans les marchés du Cameroun. C'est lui qui a soutenu la concurrence chinoise installée à Douala avec des tissus en provenance de chine parfois importées en contrebande ce qui a d'importantes conséquences sur les fiances de la CICAM'', renseigne une source haut placée à Yaoundé s'exprimant sous le couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du dossier.