Actualités of Thursday, 21 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Panique à bord : Clémence Bikai, la concurrente de Cynthia Fiangan portée disparue

Clemence voulait aussi devenir star Clemence voulait aussi devenir star

Clémence BIKAÏ, élève en terminale au collège Marie Albert 2 de Biteng à Yaoundé avait décidé de concurrencer Cynthia Fiangan en balançant elle aussi sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos à caractère pornographique. Depuis l’interpellation de Cynthia Fiangan par les autorités camerounaise, Clémence a cessé les partage des vidéos. Selon les sources, elle supplierait les comptes qui ont diffusé ses images de les supprimer. La procédure enclenchée par le parquet contre Cynthia Fiangan, même si elle est jugée trop sévère par certains camerounais, semble porter ses fruits. D’autres filles auteurs des faits similaires sont également dans le viseur des autorités camerounaises.

5 ans de prison

Entendue hier par le juge, la jeune Cristelle Atangana encore appelée Cynthia Fiangan a vu son affaire t renvoyée au 18 août prochain. La rédaction de CamerounWeb a eu accès au dossier de la jeune demoiselle qui a inondé la toile avec ses nudités. Les faits reprochés à Cynthia son graves. En effet le procureur de la République retient contre elle les infractions suivantes : « publication obscène en complicité, prostitution en coaction et outrage public aux mœurs en complicité ». Le document consulté par la rédaction de CamerounWeb révèle que lors de son audition, Cynthia Fiangan a reconnu avoir créé un "groupe Whatsapp avec ses partenaires sexuels où elle organise des partouzes dans les hôtels et appartements meublés" de la place.

Ce n’est donc plus une simple affaire de diffusion de nudes sur les réseaux sociaux comme ce fut le cas du journaliste Martin Camus Mimb et son ami Wilfried Eteki dans l’affaire Malicka. Cynthia Fiangan risque cinq ans de prison de pour les faits de prostitution qui lui sont reprochés conformément à l’article 343 du code pénal camerounais.

« (1) Est punie d'un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d'une amende de vingt mille (20 000) à cinq cent mille (500 000) francs, toute personne de l'un ou de l'autre sexe qui se livre habituellement, moyennant rémunération, à des actes sexuels avec autrui. (2) Est puni des mêmes peines celui qui, en vue de la prostitution ou de la débauche, procède publiquement par des gestes, paroles, écrits ou par tous autres moyens, au racolage de personnes de l'un ou de l'autre sexe », indique l’article.

L’affaire prend donc une nouvelle tournure. Cynthia qui vit ses premiers jours de détention entend collaborer avec les autorités judiciaires afin que la lumière soit faite sur cette affaire. La jeune fille bien qu’elle reconnaisse avoir tourné des films érotiques nie être la responsable des nombreuses diffusions d’images obscènes qui inondent la toile. Elle serait prête à donner la liste complète de ses complices et partenaires sexuels. Plus hauts cadres de l’administration publique camerounaise pourraient se retrouver bientôt dans la tourmente. En effet c’est la compagnie de ses ténors du régime qui fait croire à Cynthia qu’elle était au-dessus de tous. Partenaire sexuel des hauts fonctionnaires, elle se croyaient intouchable et narguait les internautes qui lui reprochaient sa vie de débauche.