• Cette CAN a été émaillé de scandales
• Paul Biya serait très en colère
• L’opération Epervier en mode activation dans les jours à venir
A part le football, l’autre sport favori de certains Camerounais, c’est le détournement des deniers publics. Certains personnages en ont fait d’ailleurs une spécialité. Malgré les différentes opérations (Epervier par exemple) engagées pour dissuader les prévaricateurs des fonds publics, certains s’y accrochent. Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations aura une fois de plus été une opportunité en or pour les pratiquant de ce sport, qui ont manifestement marqué plus de buts, que dis-je, détourné plus d’argent qu’ils la cagnotte mis en jeu. Seulement, les jours à venir s’annoncent manifestement sombre pour eux.
Paul Biya est décidé à frapper les détourneurs de fond lors de cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Les médias camerounais dans leur diversité annoncent l’imminence des poursuites contre ceux qui ont pris des libertés avec les fonds publics. Le dossier le plus épineux reste la construction et la gestion du stade d’Olembé qui reste un scandale monumentale. Le budget prévisionnel alloué à la construction de ce joyau a été pratiquement doublé et le chantier a duré plus de 12 ans.
Paul Biya très remonté a d’ailleurs refusé que ce stade porte son nom, alors que c’est ce qui était prévu initialement. Il aurait déjà engagé les services compétents pour mener des enquêtes autour de ses magouilles en vue d’engager les poursuites dans les jours, semaines et mois à venir.
Le Journal La Cible annonce dans sa parution de ce mercredi que des arrestations sont d’ailleurs annoncées.
Dans son grand reportage sur Vision 4, Raoul Bia aussi en a fait mention.
« Dans la réalisation des infrastructures ayant abrité la compétition ? Cela va de soi, ces dégusteurs du champagne public doivent rendre gorge. Mais quand on connaît le degré d'intrication mystique et ésotérique chez nous, on va prendre qui et laisser qui ? Le risque étant une opération à tête chercheuse. Le président se sert souvent de cette arme de la prévarication pour couper les têtes...qui débordent. Dans l'optique de 2025,il ne lui déplairait pas de se débarrasser de quelques-uns de ses collaborateurs qui se sont goulument empiffrés », a confié Martial De Bissog au journal Le Messager, appelant Paul Biya à sévir