L'homme politique Parfait Mbvoum a répondu à la première convocation qui lui a été adressée par la gendarmerie du Mfoundi. Alors qu'il était censé revenir pour poursuivre les interrogatoires avec les militaires, Mbvoum a décidé de ne pas se rendre à la gendarmerie.

Lors de sa comparution, Mbvoum a expliqué pourquoi il a déclaré sur les plateaux de la télévision Info TV que la BAS est une chance pour le Cameroun.

Cette déclaration a été considérée par les autorités comme un message qui vise à encourager les actes d'agression envers les autorités, puisque Parfait Mbvoum avait fait cette déclaration, suite à l'agression du ministre Mounouna Foutsou à Bruxelles.

"Seule la mort va nous éloigner de ce combat noble. Nous accuser de soutenir une tribu, sous laquelle nous ne sommes pas né, relève de la bêtise! Demain je serais au pouvoir mais je ne vais pas régler des comptes ! Merci à ceux qui m'ont souhaité tous les malheurs !", a écrit Mbvoum avoir été libéré par les gendarmes qui l'ont écouté, le 13 mars dernier.

Pour des raisons de santé, Mbvoum n'est pas retourné au Groupement de gendarmerie territorial du Mfoundi, comme lui ont demandé les enquêteurs.

Selon un analyste politique, l'homme politique pourrait être arrêté, dans les prochains jours, s'il refuse à nouveau de se mettre à la disposition des enquêteurs. Mais une autre convocation lui sera servie d'abord.