La présence des responsables de la société de paris sportifs ONE WIN au Cameroun suscite un flot d'interrogations et de spéculations. La récente rencontre entre ces représentants et le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Ni, attire l'attention des médias et du public.

Ce n'est pas la première fois que ces deux parties se retrouvent. En septembre, une visite controversée à Istanbul, en Turquie, a mis en lumière des négociations secrètes entre le ministre Paul Atanga Nji et les dirigeants de ONE WIN. Cette visite a soulevé des inquiétudes, notamment des allégations selon lesquelles le ministre envisageait d'acquérir une part de 25 % dans l'entreprise.

La révélation de cette rencontre à Istanbul a déclenché une enquête, conduisant le président Paul Biya à convoquer le ministre Paul Atanga Nji pour qu'il explique ses interactions avec les dirigeants de ONE WIN. La commission chargée d'examiner cette éventuelle association devrait se réunir la semaine prochaine, ajoutant un nouveau chapitre à cette saga en cours.

Cette situation soulève des préoccupations sérieuses, en particulier en matière de transparence et d'intégrité. Alors que le Cameroun tente de redorer son image et de lutter contre le blanchiment d'argent, de telles révélations compromettent les efforts du pays pour rejoindre la liste blanche. Les allégations de pots-de-vin et de relations douteuses entre des responsables gouvernementaux et des entreprises étrangères sont des signaux d'alarme que le Cameroun ne peut pas négliger.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles conséquences elle pourrait avoir sur le pays, ses responsables gouvernementaux et les entreprises impliquées. Les Camerounais attendent des réponses claires et des mesures renforçant la confiance dans le gouvernement et la lutte contre le blanchiment d'argent. L'affaire ONE WIN met en lumière les défis auxquels le Cameroun est confronté dans son engagement à lutter contre la corruption et à améliorer la transparence dans les affaires gouvernementales.