Il s’agit des sénateurs n’ayant pas été réélus lors du scrutin du 25 mars 2018.
Selon la loi, Paul Biya a jusqu’au 15 avril 2018 pour nommer les 30 sénateurs devant compléter la cuvée de la nouvelle mandature. Ils vont s’ajouter aux 70 membres de la Chambre haute du parlement élus à l’issue du 25 mars 2018.
Dans son numéro du 10 mars 2018, La Nouvelle Expression (LNE) souligne que le sort de 58 sénateurs de la mandature 2013-2018 dépend de la volonté du Chef de l’Etat. Parmi ceux-ci, Emmanuel Nnemde de la région du Centre. Sénateur plein lors de la mandature qui s’achève, il est obligé de jouer les seconds rôle aujourd’hui puisqu’il a été élu sénateur suppléant derrière Eliane Koungou.
Le journal indique que la bataille sera particulièrement rude dans trois régions : le Nord-Ouest, l’Ouest et l’Adamaoua. Au Nord-Ouest, le SDF, première formation politique d’opposition, a réalisé un score de 100%. Du coup, note notre confrère, aucun des sept sénateurs sortant du RDPC de Paul Biya, en poste pendant la mandature qui s’achève, n’est sûr d’être nommé par le Président de la République.
Dans la région de l’Ouest, il paraît presque certain que Marcel Niat Njifenji, Ibrahim Mbombo Njoya et sa Majesté Djomo Kamga seront reconduits, l’avenir de Jean Tsomelou, président du groupe parlementaire du SDF au Sénat, s’inscrit en revanche en pointillés. Le sénateur sortant dans les Bamboutos a en effet perdu son élection au profit du candidat du RDPC.
LNE fait cependant savoir que Paul Biya devrait réserver la part du Lion à son parti, le RDPC. Ses partis alliés devraient aussi être récompensés. Notamment l’UNDP, l’UPC, l’ANDP, le FSNC ou encore le MDR.