La récente sortie médiatique d’Ernest Obama dérange plus d’un. L’ancien directeur général de Vision 4 chassé comme un malpropre après un séjour en détention a gardé une dent contre ses anciens collègues. En effet durant sa descente aux enfers, l’actuel chef du département de la communication de la FECAFOOT n’avait pas reçu le soutien de ses anciens amis. Au contraire, ces derniers avec en tête Parfait Ayissi et Bruno Bidjang avaient orchestré une campagne de dénigrement de l’homme avec qui ils avaient partagé le plateau durant de longues années.
Sur un ton arrogant et humiliant, Ernest Obama a demandé au cours de l’émission à ses camarades de retourner à l’école. Cette sortie a déplu au journaliste Raoul Christophe Bia qui a réagi sur sa page Facebook. Selon celui-ci, l’ancien patron de Vision 4 n’aurait pas après de ses précédentes expériences douloureuses.
« Quand tu refais exactement ce qui a énervé les gens hier et après tu dis que c’est à cause de ton patron c’est lui qui t’envoyait. Tu changes de patron et de métier et tu recommences à faire la même chose pour d’avantage énerver les gens. Que dira t-on ce tour ? C’est encore la faute du patron ? Où c’est simplement ta nature. Quelle arrogance! L’orgueil finit toujours par s’écrouler devant la sagesse et l’humilité. La haute estime de soi finit toujours par l’humiliation. C’est à croire que la première ne t’a pas suffit », a-t-il écrit.
Raoul Christoph Bia n’aura pas l’occasion de servir un des tonitruants reportage à Ernest Obama. Il exécute une peine de suspension qui lui infligée par le Conseil national de la communication. Rien n’exclut cependant qu’à son retour, il s’occupe du cas de son ancien patron.
Avant cet incident, Raoul Christophe Bia vouait une grande admiration à Ernest Obama. Selon les sources c’est ce dernier qui a facilité son entrée au sein du groupe l’ANECDOTE. Le parricide ne fait donc que commencer.
Journaliste Whatsapp
Invité lundi 05 septembre dans l'émission le Grand Salon sur LTM, Ernest Obama a une fois encore action défendu les actions de son patron Samuel Eto'o. Le chef du département de communication de la Fédération camerounaise de football a aussi plus profité de l'occasion pour envoyer des piques à Rodrigue Tongue, le journaliste qui avait conduit l'avait reçu quelques jours plus tôt sur Canal 2 International. Ernest Obama n'avait pas aimé le fait que le journaliste consultait régulièrement son téléphone lors de l'entretien. "Si vous me coupez régulièrement, vous allez me laisser l'impression que je suis encore face à un journaliste WhatsApp, qui prend les questions dans le téléphone. Je ne prononce le nom de personne.", a-t-il déclaré.
Tongue ne s’est pas fait prier pour répondre à Ernest Obama, il estime que l’ancien directeur de Vison 4 n’a pas digéré la raclée qu’il avait reçue sur son plateau. « Il n'a pas encore digéré la raclée que je lui ai infligée visiblement. Il ne se remet pas des hématomes. Il tente le rachat ailleurs ou bien? », répond-il avec ironie.
Ernest Obama a également malmené son ancien collaborateur Bruno Bidjang. L’actuel directeur adjoint de Vision 4 ne serait pas un journaliste selon lui. Il devrait retourner à l’école d’après Ernest Obama.
L’humiliation
Sans gêne, alors qu'il aurait pu faire ce genre de remarques à Bruno Bidjang en privé, Ernest Obama affirme en mondovision sur LTM que son ancien collaborateur, alors qu'il était DG de Vison4, n'a pas encore le titre de journaliste. Pour lui, tant que Bidjang qui est actuellement DG Adjoint et rédacteur en chef de Vision4 n'est pas retourné à l'école pour terminer ses études, on ne peut pas l'appeler journaliste.
"Bruno Bidjang est très brillant. Je vois qu'il fait l'effort de me ressembler. C'est un honneur pour moi. Il serait meilleur, s'il allait dans une école de journalisme (...) Pour moi il n’est pas encore journaliste, qu’il rentre d’abord finir ses études et dans 15 ou 20 ans, il sera une référence", a déclaré Ernest Obama.
Le chef du département communication de la Fécafoot s'est également prononcé sur les relations qu'il a avec Amougou Bélinga, le promoteur de Vision4, qui l'a fait arrêter il y a quelques années.
"Je ne parlerai jamais en mal de monsieur Amougou Belinga. Pour moi c'est ce qu'il a fait de positif que je garde. J'ai un respect souverain pour lui."