C’est la guerre à Generation change. Ce «mouvement citoyen» co-fondé par l’écrivain camerounais de renommée internationale Patrice Nganang étale ses divisions sur la toile depuis les premières heures du mardi 16 août 2016. C’est Nganang qui porte le problème sur la place publique à travers un post sur son profil Facebook intitulé: «le coup de couteau qui (me) vient de Paris». L’universitaire reproche à David Luc Tiaha qui coordonne le groupe Generation Change basé à Paris, de l’avoir exclu avec la complicité de Vivien Tatem, un autre membre de la section parisienne de l’association.
Patrice Nganang reproduit les griefs portés contre lui: «Nous ne voulons pas de one man show dans GC’, ‘Generation Change n’est pas un fan-club pour PN.’ ‘Patrice Nganang est un tyran’, ‘nous avons fabrique Biya au pays.’ 'Tes rapports étaient tous faux.' 'Tu sais peut-être construire un bâtiment, mais... » Des propos que l’écrivain appelle «une suite de peaux de bananes, de négativités que la commune mesure de notre histoire tait d’habitude, parce que les oiseaux camerounais se cachent pour mourir».
Pour sa part David Luc Tiaha déplore le fait que Nganang ait exposé le linge sale de Generation Change en public. Selon lui, la décision de l’exclure visait le retour au calme et la sanction n’était que temporaire. «Il s'agit d'une prise de tête entre Patrice et quelques membres du groupe de travail de GENERATION CHANGE de PARIS qui s'est répandue dans les réseaux sociaux.
Pour préserver la paix et faire revenir la sérénité, j'ai demandé avec l'accord du groupe de travail son exclusion temporaire de la bulle de travail de GENERATION CHANGE Paris. Il s'agit d'une plate-forme de travail qui n'est pas tout GENERATION CHANGE Paris. Sachez qu'on devient membre de GC dès qu'on achète un tee-shirt ou un CD de l'hymne de la Désobéissance créatrice. Le mouvement est inclusif», explique-t-il au moment où Patrice Nganang fait de la résistance.
«Le sac dans lequel vous vous êtes mis dans le Goupe modèle de Paris est très petit, minuscule même. Nous verrons donc tous ou ça va aller. Nous sommes tous la, et nous vous regardons», défie-t-il.