Dans son édition en kiosque ce lundi 27 novembre 2017, le magazine panafricain paraissant à Paris présente le secrétaire permanent du conseil national de la sécurité comme l’une des clés de voûte du système.
Sous la plume de Mathieu Olivier, l’hebdomadaire Jeune Afrique brosse un portrait reluisant de Paul Atanga Nji, présenté à tort ou à raison comme un ami « très discret » du locataire d’Etoudi.
On apprend ainsi entre les colonnes de notre confrère que : « Né en 1960, l’actuel secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature aurait pu embrasser une carrière de banquier, ou comme la majorité de ses frères et sœurs résidant aux États-Unis, de médecin ou de pharmacien » Et plus loin : « Après des années de collège missionnaire puis au lycée de Bamenda, il traverse la frontière en direction du Nigeria pour poursuivre les études ».
Dès 1987, rapporte le journal de Béchir Ben Yahmed, alors qu’il est président des jeunes opérateurs économiques du Cameroun, il créé sa propre micro finance, Global Finance qui mutera en AFRILAND HIGHBANK CORPORATION.
Fils de Marceline et de Joseph Atanga- l’une des plus grosses fortunes du Nord-ouest et aujourd’hui centenaire- Atanga Nji côtoie ainsi, depuis toujours les grandes familles de la région comme les MUNA. C’est d’ailleurs dans l’hôtel de son géniteur « Le Bamenda Highland » que s’est négociée la réunification du Cameroun en 1961.