Dans un message publié sur les réseaux sociaux le 30 septembre 2024, le Dr Georges Gilbert Baongla, président du Parti Républicain et fils aîné du président camerounais Paul Biya, a abordé plusieurs sujets d'actualité, dont l'état de santé de son père et des allégations de prédations foncières dans le pays.
Contrairement aux rumeurs qui circulaient, le Dr Baongla a affirmé que son père, le président Paul Biya, "se porte très bien sur le plan de la santé". Il a ajouté que le chef de l'État "assure professionnellement et sereinement la gestion des armoiries de l'État", accompagné de son épouse, la première dame Chantal Biya.
Cette déclaration intervient dans un contexte où des spéculations sur l'état de santé du président Biya, âgé de 91 ans, avaient suscité des inquiétudes au sein de l'opinion publique camerounaise.
Une grande partie du message du Dr Baongla était consacrée à la dénonciation de ce qu'il décrit comme des "prédations foncières" dans plusieurs sites publics et privés de l'État, notamment dans la ville de Douala.
Le fils du président a cité nommément plusieurs personnes qu'il accuse d'être impliquées dans ces pratiques, dont Nguefack Maurice, Meli, Tchounkeu S, Atou Lazare, et Raoul Serge Mvoula, entre autres. Il affirme que ces individus sont "très mal en point" et "sont devenus des faiseurs de cadeaux".
Selon le Dr Baongla, des enquêtes menées par une commission mixte SED DGSN sont en cours. Il annonce que dès le retour du président Biya, "ces dossiers seront solutionnés par le premier magistrat", avec l'arbitrage d'un collège d'experts, notamment des magistrats spécialisés.
Le message indique également que certaines personnes citées, dont Atou Lazare et Nguefack Maurice, seraient "interdits de sortir du territoire".
Le Dr Baongla a lancé un appel aux victimes potentielles, les exhortant à ne pas "tomber dans leurs pièges". Il affirme notamment que "le cabinet Atou Lazare n'est mandataire d'aucune liquidation" et que toute prénotation faite par ce cabinet auprès des services du cadastre serait "nulle et sans effet".
Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte politique tendu au Cameroun, où les questions de gouvernance et de transparence sont régulièrement débattues. Le Dr Baongla conclut son message en affirmant que "les républicains disent non aux imposteurs de la République".
Il est important de noter que ces allégations n'ont pas été vérifiées de manière indépendante et que les personnes citées n'ont pas encore eu l'opportunité de répondre publiquement à ces accusations.