Enfermé dans une cellule actuellement, 'Paul Biya' ne fera plus de mal à qui que ce soit. L'homme qui avait promis des emplois à plusieurs Camerounais en se faisant passer pour le chef de l'Etat a été arrêté.
La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre qu'un Camerounais qui se fait passer pour le chef de l'Etat a été arrêté et jeté dans une cellule à la prison de Kondengui.
L'information est dans la livraison de ce mardi 16 août du journal "Kalara".
"Voici un Paul Biya qui croupit à Kondengui pour une affaire d'escroquerie… Il miroitait des recrutements dans des sociétés d'Eta", lit-on à la Une du journal.
Il y a quelques semaines seulement, de faux agents de la présidence Camerounaise ont été interpellés. Ils se faisaient passer pour des émissaires de l’intendant des palais, Christophe Foé Ndi, du DCC Mvondo Ayolo et de la première dame.
Ces faux agents ont été interpellés par la gendarmerie nationale. Le dernier coup qui a conduit à leur arrestation est l'usurpation et l'escroquerie de plus de 130 millions de FCFA à un universitaire à Yaoundé.
« C’est l’histoire de Simon Pierre Nguimbock, un universitaire camerounais établi en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de ses activités de recherche de financements, il tombe courant 2020 sur un curieux interlocuteur, un certain Abdou Razack Jalil qui se fait passer pour le représentant d’un riche prince arabe prêt à mettre à disposition un important fonds destiné à financer divers projets de développement au Cameroun. Montant du financement : 1 milliard de dollars américains, soit environ 550 milliards Fcfa », écrit camer.be qui lance l'alerte.
« Les projets éligibles sont censés avoir été identifiés et maturés, et l’argent mis à disposition après retrait des commissions de l’ensemble des facilitateurs, soit 20% du montant global. Entre autres conditions incitatives posées par le « partenaire financier », le remboursement se ferait de manière progressive à un différé de 12 ans », poursuit le confrère.
Le média raconte que c'est à ce moment précis qu'un deuxième interlocuteur entre en jeu, en la personne de Yomi Aggé qui se présente comme naturopathe. Il s'est avéré que c’est d’ailleurs lui qui introduira Simon Pierre Nguimbock auprès d’un certain Bénédict Egoume, présenté pompeusement comme le chef du secrétariat particulier du directeur du cabinet civil (DCC) de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo.
« Le 14 décembre 2020, une réunion se tient entre les différentes parties prenantes. Y prennent part, outre Simon Pierre Nguimbock et deux de ses collaborateurs, Bénédict Egoume, Yomi Aggé et un certain diplomate dont l’identité reste inconnue. Une fois les contacts noués, une deuxième réunion est tenue le 05 janvier 2021 en présence d’ « interlocuteurs internationaux » venus pour la circonstance activer l’opération de mise à disposition des fonds. Les balises de l’opération sont donc posées, et promesse ferme est faite que les fonds arriveraient de façon imminente via l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen au nom de Simon Pierre Nguimbock, mais que le dédouanement, lui, se ferait par le sieur Egoume, mandaté par le Dcc et la première dame », raconte le média.