Quand l’organisation d’un congrès devient suicidaire pour Paul Biya et le Rdpc.
Au moment où les rumeurs courent sur les instructions de Paul BIYA à Jean Nkuete en vue de l’organisation d’un congrès du parti des flammes brûlantes il est fort de constater combien cette équation est impossible voir suicidaire.
Paul BIYA pris à son propre piège
Après plus de 40 ans de gestion du pouvoir de manière mystérieuse, opaque et personnel, Paul BIYA est devant un vrai dilemme.
– Doit-il se résoudre enfin à céder son pouvoir?
– À qui doit-il le céder?
– Ses monstres qu’il a fabriqué seront-ils toujours sous contrôle?
Tous les signes indiquent que l’organisation d’un congrès du RDPC l’expose à l’explosion totale.
Paul BIYA a 2 choix: soit se planter le couteau en plein cœur en organisant un congrès qui va le détruire, soit vivre en spectateur l’autodestruction de son système et dans les deux cas, le résultat est le même la fin du règne de l’homme lion.
L’issue de secours
Aujourd’hui au lieu de se carcasser l’esprit à l’idée de vouloir sauver son régime, Paul Biya doit prendre conscience que tout a une fin et que la fin de son règne a sonné et qu’il devrait maintenant se battre pour s’offrir une sortie honorable.
En ce qui concerne le RDPC et ses militants à qui il doit une grosse dette, au risque d’assister à un sauve-qui-peut Paul Biya doit démissionner de la tête de ce parti afin de donner une chance à ses militants de s’organiser et de se restructurer pour avoir une chance de survie.
Pour le peuple camerounais don’t-il a abusé pendant 40 ans, le minimum qu’il lui doit ce sont les conditions de paix et de stabilité après son départ. Pour se faire, la mise sur pied d’un cadre consensuel pour la réforme du système électorale est un impératif.
Il n’est pas question ici de demander à Paul BIYA de donner la main mais, de lui dire qu’il n’a plus de main et toute tentative de reprise de la main serait fatale au RDPC et à lui-même.
Comme le dit souvent mon ami politique Willy Mengue, Paul est pris dans le piège qu’on appelle en Bulu « abeuh mgbem » et en Ewondo « wura mgbem. »