Depuis quelques semaines, on a l’impression que Paul Biya met les bouchers doubles pour régler cette crise. Et l’homme ne semble pas abattu par les revers qu’il subit de tout part, à Bruxelles, comme en Afrique du sud.

Le président vient de dépêcher une délégation pour rencontrer la diaspora camerounaise au Canada autour du problème anglophone.

La rencontre est prévue le jeudi 10 août à Ottawa dans la salle de réunion du Haut-commissariat. Cette fois-ci l’on se demande le sort que cette diaspora réserve à la délégation du Gouvernement qui vraisemblablement veut rectifier le tir et discuter.

Pour l’instant, ce qu’on peut dire c’est que toutes les délégations envoyées par Biya n’ont pas réussi. Il s’en est sorti par des bagarres et des violences. On n’est pas sorti de l’auberge avec cette crise anglophone alors que les activistes détenus depuis sept mois à Yaoundé eux lancent une grève de la faim ce lundi.

Une chose est certaine, cette crise anglophone sera au cœur de la prochaine présidentielle de 2018.