Le militant de l'opposition, Mboa Massock, a été convoqué chez le préfet du Wouri le mardi 26 mars 2024 à 10h00, suite à ses déclarations jugées critiques envers le président Paul Biya. Massock avait affirmé que Paul Biya est la plus grande malchance du Cameroun, suscitant ainsi l'attention des autorités.

Cette convocation intervient dans un contexte où la liberté d'expression au Cameroun est souvent remise en question. Sous le régime de Paul Biya, au pouvoir depuis plus de 40 ans et âgé de 92 ans lui-même, les voix dissidentes sont souvent réprimées et les critiques envers le gouvernement sont étroitement surveillées.

L'affaire de Mboa Massock soulève une fois de plus des préoccupations quant au respect des droits fondamentaux au Cameroun. La liberté d'expression, pourtant garantie par la Constitution, reste souvent une réalité lointaine pour de nombreux citoyens, en particulier pour les journalistes et les militants politiques.

Cette convocation rappelle également le climat de répression qui règne dans le pays, où les voix discordantes sont régulièrement persécutées et où les tentatives de dissidence sont rapidement réprimées. Il est essentiel que les autorités camerounaises respectent les droits de leurs citoyens, y compris le droit à la liberté d'expression, afin de favoriser un environnement démocratique et ouvert au dialogue.