Actualités of Tuesday, 28 April 2015

Source: L'Epervier

Paul Biya exige le rapport sur les fonds occultes a l'étranger

Paul Biya a exigé aux émissaires envoyés à l’extérieur pour traquer les fonds occultes détenus par les Camerounais, de déposer le rapport sur sa table. Il n’est pas à exclure dans les jours à venir, un remaniement de l’exécutif afin de libérer les criminels économiques et de les mettre à la disposition de la justice.

Le président Biya a engagé une opération d’envergure ces derniers jours dont la quintessence serait le rapatriement au Cameroun de l’argent déposé dans des comptes occultes en occident par les prévaricateurs de la république.

L’aréopage de personnalités sur qui le président Paul Biya a porté son dévolu en dit long sur la détermination de ce dernier à tordre le coup à la kleptomanie d’Etat qui, au même titre, si non mieux que le terrorisme, tire la nation vers le bas.

Le délégué général à la sureté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguelé , Laurent Esso, ministre d’Etat, ministre de la justice , le secrétaire d’Etat à la défense, chargé de la gendarmerie (SED), Jean Baptiste Bokam , sans oublier d’autres hauts responsables de la direction générale de la recherche extérieure (DGRE), que d’aucun ont vite fait de leur coller l’étiquette de « commandos d’élite » avaient été dépêchés par le chef de l’Etat en occident, pour mettre la dernière touche sur une opération d’envergure, en l’occurrence, le rapatriement au Cameroun des fonds détournés par des gestionnaires véreux et planqués dans des paradis fiscaux. A cet effet, ils avaient reçu des consignes claires et des pistes toutes aussi sérieuses.

Le scoop que bon nombre d’individus ne savent pas encore c’est que le « Nnom Gui », contrairement aux usages consacrés qui voudraient qu’une fois les commandos de retour, que les dossiers soient d’abord confiés à ses proches collaborateurs pour un premier balisage, aurait pris tout le monde à contre pied, en exigeant que tous les rapports soient déposés sur sa table, sans aucun protocole.

Si le rapport des fins limiers de la République reste jusqu’à présent top secret, certaines indiscrétions en provenance de la diaspora, laisse filtrer quelques « révélations renversantes » quant au montant des sommes en jeu et surtout, quant aux personnalités incriminées qui se recrutent à toutes les strates du système.

Autre bonne nouvelle, qui cependant donne du fil à retordre et de l’insomnie, à nombre de personnalités du pays, un plus que possible réaménagement du dispositif gouvernemental, dans les jours à venir serait imminente. Question de libérer les criminels économiques et de les mettre à la disposition de la justice Camerounaise.

Il s’agit notamment des ministres, secrétaires d’Etat, secrétaires généraux de ministère, directeurs généraux, et autres hiérarques et pontes du régime.

Sous cape, certains noms sont évoqués, mais le journal l’Epervier ne met pas la charrue avant les boeufs, et préfère laisser aux uns et aux autres la responsabilité de leurs propos. Cependant, il n’en reste pas moins que, les jours de liberté de certains caciques du pouvoir de Yaoundé sont désormais comptés au bout des doigts.

Ainsi le chef de l’Etat a décidé de mettre le pied à l’étrier, et de prendre personnellement le taureau par les cornes, afin de mettre définitivement un terme au détournement massif des fonds publics.

C’est aussi le signe qu’il a suivi les récriminations du peuple qui pensait que l’opération épervier n’aura aucun sens si on se contentait seulement de mettre en prison les prévaricateurs. Les jours à venir promettent des moments palpitants et dans le sérail, c’est la débandade totale, et la torpeur semble régner en maître dans les ministères.

Les lobbies et les sectes mystico-religieux quant à eux sont à pied d’oeuvre et tentent désespéramment de protéger leurs filleuls au sein de l’appareil étatique.

Malheureusement, il semble que ce soit trop tard cette fois-ci, le lion est furieux et surtout il a décidé de diligenter personnellement ce dossier. Alors prévaricateurs prenez vos gardes!