Actualités of Friday, 25 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Paul Biya l'a enfin signé ; fin du débat

Le SGPR interdit la vente gré à gré Le SGPR interdit la vente gré à gré

Paul Biya a enfin signé la précieuse note qu'il fallait pour le grand bonheur des camerounais. Depuis quelques temps, un courrier a fait le tour des médias. Il provenait du ministre Eyebe Ayissi qui, avec des complices , est accusé de préparer le gré à gré au sommet de l'État, en ce qui concerne le patrimoine. L'alerte a été donné et le SGPR saisi.

Comme on peut le lire dans sa correspondance, Eyebe Ayissi, ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières, écrit à son délégué départemental du Wouri pour lui demander d'attribuer par voie de vente de gré à gré des terrains dans la ville de Douala, notamment dans les quartiers Bonanjo et Bonapriso à Mr Ndanga Dogoua Christian. Ce dernier est procureur général près la cour d'appel de l'Adamaoua à Ngaoundéré.

Eyebe Ayissi demandait également qu'on trouve des terrains dans les quartiers de Bali et Makepe pour les attribuer à une certaine Assoumou née Ndanga Rose Yvonne qui porte le même patronyme que le procureur.

Ferdinand Ngoh Ngoh, s'est saisit de l'affaire sur très "hautes instructions" du président de la République. Il a interdit la vente de gré à gré de parcelle de terrain décidée par le Mindcaf, Eyebe Ayissi.

« En vous faisant tenir ci-joint, thermocopie de la correspondance de Monsieur BLACK MBOMBE Edelstein Ruben Léopold relative à l'objet repris ci-dessus. J'ai l'honneur de vous réitérer les Très Hautes Instructions de MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE interdisant la cession aux particuliers, par les Autorités Administratives, de parcelles relevant du domaine privé de l'Etat. sur toute l'étendue du territoire national », écrit le SGPR.

« Par ailleurs, vous voudrez bien me faire le point actualisé, pour la Très Haute Information du CHEF DE L'ETAT, des Titres Fonciers n°0032, 0045. 02670 et 02700 du département du Fako, en précisant notamment les attributions déjà faites, les mises en valeur effectivement réalisées et les parcelles non attribuées à date », a conclu le SGPR.