Lorsque le chef de l'Etat quittait Yaoundé pour les USA, et les USA pour Genève il y a quelques jours, l'avion qui le transportait était un avion équipé d'une petite clinique à bords.
Il s'agit d'un détail caché, selon le lanceur d'alertes Boris Bertolt, qui aurait pu permettre aux analystes de comprendre que l'épisode de perte de mémoire du chef de l'Etat à Washington, n'était pas un fait anodin ou une stratégie, comme ont essayé de faire croire plusieurs "analystes" sur les réseaux sociaux.
"Depuis l’incident du retour de Yaoundé où dans le sérail l’on a cru qu’il était mort, alors qu’il revenait sur Yaoundé en hélicoptère des mesures supplémentaires ont été prises. Désormais quand Paul Biya voyage, le cabinet civil affrète un avion médicalisé pour son séjour. C’est un hôpital volant. Rien ne peut lui arriver à l’intérieur", écrit le lanceur d'alertes.
"C’est le cas par exemple de l’avion qu’il a emprunté récemment pour se rendre aux États-Unis. D’ailleurs c’est le même qu’il emprunte depuis un certain temps. Un avion 2 pilotes, 5 stewards (équipage minimum selon service demandé et durée du voyage). Entièrement équipé médicalement. Pour les experts aucune surprise humainement maîtrisable ne peut se produire dans cet avion. Un personnel médical entièrement dévoué est à sa disposition", a-t-il poursuivi dans une publication ce mercredi 21 décembre.
En effet, cette information ne surprend pas, dans la mesure où le chef de l'Etat a bientôt 90 ans et apparait de moins en moins souvent en public.
Lors de son dernier voyage en Suisse, la presse de ce pays qui l'a si bien souvent accueilli, décrivait un homme très malade qui vivait ses derniers jours parmi les vivants.