Cette fois, le chef de l’État camerounais et son épouse n’a rien à craindre d’une éventuelle perturbation de son séjour aux États-Unis, où il assiste depuis jeudi dernier à la 72e assemblée générale des Nations Unies.

Des activistes issus des régions anglophones du Cameroun planifiaient de semer la panique à l’arrivée de Paul Biya et de son épouse. Mais leur projet avait échoué faute de compromis. Il y avait parmi eux des sécessionnistes et des fédéralistes.

En lieu et place de ces activistes, ce sont finalement les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui ont fait le déplacement pour accueillir le chef de l’État camerounais, lui réservant un accueil plutôt chaleureux.

Ils étaient en petit nombre mais se sont fait remarqués. La majorité portait des casquettes et pagnes aux couleurs du RDPC et agitait chacun un drapeau national du Cameroun au passage de Paul Biya. Une voiture a même été décorée en l’honneur de Chantal Biya.

Un soulagement donc pour le président camerounais qui, au départ, n’écartait pas l’hypothèse d’une manifestation des activistes réclamant la libération des personnes incarcérées dans la crise anglophone qui n’a que trop duré.

Une crise qui laisse présager une nouvelle année blanche dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.









Les militants du RDPC très actifs à New York à l'occasion du séjour du président Paul Biya et de son épouse dans la ville siège de l'ONU.