Actualités of Thursday, 19 May 2016

Source: fr.allafrica.com

Paul Biya présidera la parade militaire et le défilé civil

Défilé civil et militaire du 20 mai Défilé civil et militaire du 20 mai

Le chef de l'Etat, Paul Biya, présidera la parade militaire et le défilé civil au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.

Faste et solennité seront au rendez-vous demain dans les chefs-lieux de régions, de départements et d'arrondissements, à l'occasion de la célébration de la 44e édition de la Fête nationale.

A Yaoundé, l'événement revêtira un caractère spécial, en raison de la présence du Chef de l'Etat, Paul Biya, qui présidera la parade militaire et le défilé civil au Boulevard du 20 mai. Ce sera en présence notamment des corps constitués nationaux, des membres du corps diplomatique et des invités spéciaux.

Comme en 2014 et 2015, la fête nationale sera célébrée demain dans un contexte marqué par la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, qui laisse transparaître d'importants signes d'essoufflement depuis quelques mois. Acculée qu'elle est par l'armée camerounaise qui bénéficie du soutien multiforme et sans faille de la nation.

D'où le thème « Forces de défense et forces vives de la nation, ensemble pour la lutte contre le terrorisme, la préservation de la paix et de l'intégrité nationale ». Qui vise à exalter la synergie entre l'armée et le peuple camerounais grâce à laquelle aucun centimètre du territoire national n'est passé aux mains de l'ennemi.

Comment ne pas relever qu'en raison des hasards de calendrier, les événements qui ont précédé la fête du 20 mai 2014 ressemblent étrangement à ceux d'avant 20 mai 2016 ? Comme il y a a deux ans, la 44e fête nationale de l'unité a lieu au lendemain d'une conférence internationale consacrée à la lutte contre le terrorisme. Comme à Paris il y a deux ans, le chef de l'Etat, chef des armées a pris part à la rencontre tenue il y a quelques jours à Abuja au Nigeria.

Si à Paris, le président Paul Biya et ses pairs avaient véritablement décidé de donner l'assaut à la secte islamiste Boko Haram, la rencontre d'Abuja au Nigeria le 14 mai dernier semble plutôt avoir sonné le glas des menées terroristes contre les pays de la commission du Bassin du Lac Tchad et de leurs alliés. La guerre n'est certes pas terminée, mais l'ennemi est considérablement affaibli.