Actualités of Tuesday, 5 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Paul Biya refusant d'aller en Suisse, la Suisse veut venir chez Paul Biya au Cameroun

il ne s'agit pas de relations diplomatiques ou de soucis de santé du Chef de l'Etat il ne s'agit pas de relations diplomatiques ou de soucis de santé du Chef de l'Etat

Détrompez-vous il ne s'agit pas de relations diplomatiques ou de soucis de santé du Chef de l'Etat Paul Biya mais de culture. En effet, le confrère du Journal du Cameroun indique dans ses colonnes du jour que la Suisse impressionnée par le bilinguisme au Cameroun.

L’ambassadeur de Suisse Son Excellence Martin Strub a fait l’évaluation le vendredi 1er juillet. C’était après avoir été reçu en audience par le président de la Commission du bilinguisme, Peter Mafany Musonge. Étaient présents lors de l’audience, une collaboratrice de l’ambassadeur de Suisse, le vice-président et le secrétaire général de la Commission du bilinguisme, Oumarou Djika Saidou et le Dr Chi Asafor respectivement.

Sortant de l’audience, qui était sa première rencontre depuis son arrivée au Cameroun avec les autorités de la commission, l’ambassadeur Martin Strub a déclaré aux journalistes qu’il se réjouissait de ce que l’institution avait fait en un peu plus de cinq ans, » C’était ma première visite au président de la commission. J’ai été impressionné par les activités qu’ils ont menés en cinq ans d’existence. Entre autres choses, nous avons discuté de la possibilité d’une visite d’étude en Suisse. Nous en avons discuté en termes de poursuite de la coopération que nous avions depuis que les membres de la commission se sont rendus en Suisse en 2017, partageant leur expérience ».

Il note que contrairement au Cameroun qui a deux langues officielles, à savoir le français et l’anglais, la Suisse en a quatre. Mettant côte à côte la situation dans les deux pays, le diplomate est sûr d’avoir des bases solides avec le Cameroun comme partenaire.

Toujours d'après le Journal du Cameroun, la Commission du bilinguisme est depuis sa création à l’avant-garde de la lutte contre les discours de haine et la xénophobie à l’échelle nationale. Grâce à cette commission, le Cameroun s’est doté d’une loi contre la xénophobie et les discours de haine. La commission nationale pour la promotion du bilinguisme et de multuculturalisme a également stimulé l’utilisation des deux langues officielles dans les institutions publiques.