Actualités of Tuesday, 12 September 2023

Source: La Nouvelle

Paul Biya remplacé, voici son nouveau suppléant qui fait honneur à tout le pays

Il fait ainsi partie de ceux-là qui font honneur au président Paul Biya. Il fait ainsi partie de ceux-là qui font honneur au président Paul Biya.

Représentant personnel du président de la République, Paul Biya, au premier sommet africain sur le climat, le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, en sa qualité de président de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (Amcomet), a eu l’insigne honneur de prendre la parole à la tribune dudit sommet pour porter haut la voix du Cameroun et de l’Afrique sur les questions météorologiques. Il fait ainsi partie de ceux-là qui font honneur au président Paul Biya.

Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè fait partie de ces ministres qui font honneur au président Paul Biya. C’est le cas également du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de Base et autres Gaston Eloundou Essomba, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè est aujourd’hui considéré sur tous les fronts (politique, gouvernemental) comme l’un des fers de lance du président Paul Biya. La preuve ? C’est lui qui a eu l’honneur de représenter le président Paul Biya au premier sommet africain sur le climat qui s’est achevé le 6 septembre 2023 à Nairobi au Kenya, après 3 jours d’intenses discussions entre les chefs d’Etat africains, J de gouvernement ou leurs représentants. Ce premier sommet africain sur le climat visait à mettre en valeur les ressources inexploitées du continent pour les énergies renouvelables, afin de permettre à ces pays de se développer économiquement. La lutte contre le réchauffement climatique, dont ils sont une des principales victimes, tenait également une bonne place au cours desdits travaux qui ont débouché sur la « déclaration de Nairobi ». Le Cameroun y a activement pris part à travers le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, représentant personnel du président de la République, Paul Biya. Et c’est davantage en sa qualité de président de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (Amcomet), que le ministre des Transports a pris la parole à la tribune de ce sommet.

Dans sa déclaration de haut vol à la session dédiée au lancement du plan d’action de l’initiative de fourniture des alertes précoces pour tous en Afrique, il aura plutôt marqué les esprits par son éloquence et surtout la structuration claire de ladite déclaration qui aura retenu la grande attention des participants. C’est ainsi qu’à l’entame de cette déclaration, le ministre camerounais des Transports va remercier le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu), Antonio Guterres, présenté comme le concepteur de cette initiative des alertes précoces pour tous. Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè va relever que la stratégie intégrée de l'Amcomet en matière de météorologie, dont l'un des piliers repose sur le renforcement des capacités des services météorologiques nationaux, s'inscrit pleinement dans les objectifs de l'initiative d'alerte précoce pour tous. Portant la voix de ses collègues ministres chargés de la météorologie en Afrique, le représentant personnel du chef de l’Etat camerounais, a rassuré les participants du soutien total de l’Amcomet dans la mise en œuvre prioritaire de ce plan d’action. Le président de l’Amcomet va par la suite lancer un appel à tous les partenaires au développement à continuer d'apporter leur soutien à ce plan d'action, afin de renforcer la fourniture des prévisions fiables et des alertes précoces aux populations les plus vulnérables.

EvèNEMENtS MétéoRologiquES

Toujours dans son agenda surchargé au cours de ce sommet, le ministre des Transports, toujours en sa qualité de président de l’Amcomet, a présidé la session dédiée à la publication du rapport annuel sur le climat en Afrique en 2022. Ce rapport sur l’état du climat en Afrique, qui est le 4ème de la série, fournit des informations scientifiques sur les tendances climatiques en Afrique, les évènements météorologiques et climatiques extrêmes observés et leurs impacts associés dans des secteurs clés et sensibles de développement. Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè a relevé que « ce rapport est un précieux guide pour les décideurs, les partenaires au développement et toutes les parties prenantes aux négociations climatiques ». Il a renouvelé son appel lancé à Maputo en 2022 pour un partenariat public privé en vue du renforcement de la fourniture des services météorolo giques et climatologiques. Si l’actualité a retenu que le Cameroun a activement pris part à ce premier sommet africain sur le climat et que sa voix avait largement retenti à Nairobi par le biais de son représentant personnel du chef de l’Etat Paul Biya, son fidèle serviteur Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, ce n’est pas la première fois que ce dernier s’illustre ainsi sur la scène internationale par une brillante et honorable représentation du Cameroun à l’extérieur. Sans être exhaustif, on se souvient que c’est au mois de juillet dernier que le ministre des Transports a séjourné au Maroc où il a paraphé au nom du Cameroun, le mémorandum d’entente sur les prévisions météorologiques et la climatologie entre le Cameroun et le Maroc. C’est dans le même élan que sur instruction du président de la République, le ministre des Transports a signé l’accord aérien entre le Cameroun et l’Algérie. C’est encore lui qu’on va se retrouver dans la signature de la convention relative à la construction du chemin de fer MbalamKribi, détonateur de l’exploitation du gisement de fer MbalamNabeba.

CAPC-AC

A Nairobi donc, en marge du sommet proprement dit, le représentant personnel du chef de l’Etat camerounais a été reçu en audience par le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (Omm). Audience au cours de laquelle les 2 personnalités ont échangé sur la visibilité à donner à l’Amcomet, l’accompagnement de l’Omm en vue de l’opérationnalisation du Centre d’application et de prévision climatologique de l’Afrique centrale (Capc-Ac) dont le siège se trouve à Douala, et le soutien de cette organisation dans la modernisation du réseau de collecte des données au Cameroun. Le ministre des Transports était accompagné à cette audience de Madame le Consul du Cameroun à Nairobi et du directeur de la météorologie nationale. Du sommet de Nairobi, l’on retiendra que l’Afrique est le continent qui contribue de manière marginale au réchauffement de la planète, mais qui subit les conséquences les plus dramatiques du réchauffement climatique. C’est pour cela que le sommet de Nairobi aura permis à l’Afrique de parler d’une seule voix des questions climatiques. Le premier sommet africain sur le climat qui s’est achevé mer credi 6 septembre dernier avec l’adoption d’une «Déclaration dite de Nairobi».

Selon William Ruto, le président kényan, hôte du sommet, le but est de concrétiser le potentiel du continent pour une «croissance verte». «Cette déclaration servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la Cop28 et audelà», affirment les signataires de ce texte, réunis sous l’égide de l’Union africaine. « L’Afrique possède à la fois le potentiel et l’ambition d’être un élément essentiel de la solution mondiale au changement climatique », confirment encore les participants. Ainsi, ce premier sommet africain sur le climat visait également à mettre en valeur les ressources inexploitées du continent pour les énergies renouvelables afin de permettre à ses pays de se développer économiquement. Dans leur déclaration finale, les pays africains demandent notamment à la communauté internationale de contribuer à « augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici 2030 pour lutter contre la précarité énergétique ». Un appel a aussi été lancé pour établir un régime de taxe sur le carbone. Les signataires dont le Cameroun à travers son ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, proposent également d’établir «une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l’Afrique y compris la restructuration et l’allégement de la dette». Un fardeau qui pèse lourdement sur leurs économies et qui entrave son potentiel à « contribuer de manière significative à la décarbonation de l’économie mondiale ».

Un total de 21,3 milliards d’euros d’investissements internationaux a ainsi été promis durant les 3 jours de sommet, a déclaré William Ruto, dont environ 4 milliards d’euros de la part des Emirats Arabes Unis. Le sommet de Nairobi a lancé 4 mois de réunions internationales sur les questions climatiques, qui se sont poursuivies les 9 et 10 septembre avec le sommet du G20 en Inde et culmineront avec la conférence de l’Onu sur le climat (Cop28) de Dubaï en fin novembre. La promesse des riches pays pollueurs de fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique aux pays les plus pauvres sera scrutée de près par le continent africain, qui fait dorénavant front commun