• Paul Biya est à Mvomeka’a
• Le chef de l’Etat se repose avec sa famille
• Le remaniement est probablement reporté
Après la 33ème édition de la Coupe d’Afrique tenue au Cameroun, Paul Biya est retourné dans son village natal Mvomeka’a. Le grand remaniement tant annoncé n’a pas eu lieu. Les sanctions promises aux détourneurs des deniers publiques ne sont pas tombées non plus. A 89 ans, le chef de l’Etat n’aurait qu’une seule préoccupation actuellement, sa santé. Paul Biya s’offre une paisible retraite en famille loin des grands dossiers d’Etat.
Jeune Afrique révèle que « passe peu de temps dans les bureaux du palais de l’Unité, le palais présidentiel de Yaoundé. En effet, le chef de l’Etat camerounais préfère passer du temps dans son village natal de Mvomeka’a, dans le sud du pays. C’est de là-bas qu’il laisse sortir, au compte-gouttes, quelques photographies le montrant bien souvent entouré de sa famille, et particulièrement de son fils Franck et de sa femme Chantal. Les deux parents du chef d’Etat camerounais, loin d’être désintéressés, se livrent une guerre froide pour la succession ».
Paul Biya peut se reposer sans se faire du souci. Il a confié les manettes du pays au secrétaire général de la présidence, ami fidèle de son épouse Chantal Biya. C’est d’ailleurs ce dernier qui a représenté le chef de l’Etat lors du dernier sommet UE-UA tenu les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles. Cette nouvelle réjouirait plusieurs ministres du gouvernement se voit accorder une trêve après plusieurs semaines de pression et de crainte d’un imminent remaniement.
L’homme politique Saint Eloi Bidoung, avait promis un tableau sombre pour les prochains jours. « Le temps du Président est proche, où il doit montrer aux camerounais, qu’il est comme Jésus ; l’alpha et l’oméga. Encore quelques jours et le cyclone s’abattra sur le pays. Des baobabs seront déracinés, des morts en série et des suicides en cascades suivront selon les prévisions de la météorologie politique. Il est temps de se mettre à l’abri, car la sortie du lion de l’hibernation, du coma ou du confinement pour répondre aux préoccupations des camerounais est proche ! », avait-il écrit dans une récente tribune.