Actualités of Thursday, 4 July 2024

Source: camerouweb.com

Paul Biya était un grand initié de la Rose Croix: un membre de la loge fait des révélations

Paul Biya est membre de la Rose Croix Paul Biya est membre de la Rose Croix

L'homme dont l'animal mystique est le Lion, est doté de plusieurs pouvoirs que lui ont conféré ses nombreuses années au pouvoir. Paul Biya, selon certains de ses proches consulte beaucoup de grands marabouts et prêtres traditionnels. Mais de base il est rosicrucien.

L'ancien SGPR de Biya était lui aussi de la Rose Croix. Il ne le cache pas d'ailleurs. C'est lui qui révèle aux Camerounais que son ancien patron était aussi de la Rose Croix et c'est cette appartenance à ce mouvement initiatique qui les avait rapprochée.

Titus Edzoa a fait la rencontre de Paul Biya en en 1981. Médecin chirurgien, il était l'homme qui avait opéré la sœur de Paul Biya, alors que cette dernières était gravement malade. Depuis, le jeune médecin et le jeune premier ministre de Ahidjo sont devenus proches, Titus étant devenu comme un médecin de la famille.

Mais ce qui avait beaucoup rapproché les deux hommes, était leur appartenance à l'ordre rosicrucien.

Dans une interview avec Jeune Afrique, Titus Edzoa raconte ses relations avec le président, avant pendant et après qu'ils se sont éloignés. Voici quelques extraits.

"J’ai toujours eu la conviction d’être un collaborateur proche de Paul Biya, mais sans plus. Pas un ami"


"Nous parlions de tout et de rien, mais de choses importantes… Notre appartenance commune à l’Ordre rosicrucien Amorc [Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, NDLR] nous a probablement rapprochés. Sauf que j’avais ma liberté de penser et le droit de ne pas m’identifier à Monsieur Paul Biya".


"Je suis comme dans une tombe, mais je garde un œil ouvert. Et gare à eux lorsque le second s’ouvrira".


"Ils ont une peur bleue de ce que je pourrais révéler, dit-il. En 1997, lors de ma première comparution, privé d’avocat, j’avais refusé de m’exprimer. Plutôt que de renvoyer l’audience, en une nuit, ils m’ont condamné à quinze ans, soit deux septennats. À présent qu’il les a accomplis, il peut me rendre ma liberté".