Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pouvoir depuis des décennies au Cameroun, semble prendre des mesures pour préparer la succession de son leader emblématique, le Président Paul Biya. Cette annonce d'une tournée régionale du Secrétaire général du Comité central, accompagnée de séminaires de formation, prévue pour le 21 septembre prochain à Yaoundé, suscite déjà des remous au sein du parti.
Paul Biya, président de la République depuis le 6 novembre 1982, a dirigé le Cameroun pendant près de quatre décennies. Son long règne a été marqué par des moments de stabilité, mais aussi par des controverses et des défis politiques. À 90 ans, il est de plus en plus évoqué que le président pourrait songer à laisser sa place.
Parmi les noms qui circulent pour sa succession, celui de son fils, Franck Biya, est souvent mentionné. Bien que le Président Biya n'ait pas encore officiellement désigné son successeur, la montée en puissance de Franck Biya dans les cercles politiques et son rôle accru dans la politique camerounaise font de lui une figure incontournable.
L'annonce de cette tournée régionale pour préparer la succession au sein du RDPC ravive les tensions au sein du parti. Les luttes intestines pour le contrôle du parti et la désignation du candidat présidentiel pourraient s'intensifier à mesure que la transition se profile.
La préparation de la succession de Paul Biya au Cameroun est un sujet délicat et potentiellement explosif. Le RDPC, en annonçant ces mesures, semble vouloir anticiper les défis qui se poseront lors du départ du Président en fonction depuis près de 40 ans. Cependant, la question de la succession reste complexe, et les rivalités internes au parti pourraient marquer les mois à venir. Le Cameroun et le RDPC se trouvent à un tournant politique crucial.