Le spécialiste des relations internationales et de science politique et auteurs de nombreux ouvrages transdisciplinaires, Shanda Tonme se signale une fois encore. Il demande d’ouvrir une enquête en procédure d’urgence qui est relative à l’emprisonnement d’Abdoulaye Souaibou qui est le directeur de l’hôtel Adamaoua de Ngaoundéré.
Le diplomate de carrière Shanda Tonme a adressé sa note au ministre d’État, ministre la Justice Laurent Esso dans laquelle il fait le point de la situation. La rédaction de CamerounWeb a reçu copie de la lettre dont voici le contenu.
Monsieur le ministre d’État, j’ai l’honneur de vous présenter ses compliments citoyens, en même temps que je vous renouvelle mes encouragements fraternels.
Je m’empresse, par dévotion et par vocation pour la protection des droits et des libertés, de porter à votre attention, l’incarcération à la prison de Ngaoundéré, de monsieur Abdoulaye Souaibou, directeur général jusque-là, de l’hôtel Adamaoua de la ville éponyme.
En effet, et sous toute réserve, les motifs à la base des malheurs de ce citoyen, comprendraient de nombreuses zones d’ombres, entraînant des dénonciations voire une sorte de clameur populaire dans la ville. Pêle-mêle sont citées des révélations graves, à l’instar des défaillances par rapports aux obligations envers la CNPS, mettant en cause son employeur auteur de la procédure vexatoire.
Aussi suis-je fondé, à recourir auprès de votre bienveillante autorité judiciaire, pour un examen critique de la régularité de la procédure ayant abouti à priver ce haut cadre et personnalité connue de la place, en prison.
En effet, vos diligences et vérifications d’usage sont dans l’intérêt de la paix et de la cohésion sociale. Je ne manque pas de souligner l’intérêt également pour la crédibilité et la réputation de la justice. Les très nombreux appels que j’ai reçus insistent absolument sur les mêmes préoccupations.
Dans l’attente, croyez, Excellence, monsieur le ministre d’État, en la pertinence de mes sentiments dévoués à l’endroit de votre illustre aîné.
Vu l’abattage médiatique et l’insistance de la population pour que justice soit faite dans cette affaire, cette lettre vient à nouveau mettre un coup de pression à Laurent Esso dont le cœur bat depuis la découverte du corps du journaliste Martinez Zogo, autre affaire dans laquelle son nom revient avec insistance parmi les commanditaires.