Actualités of Thursday, 14 September 2017

Source: actucameroun.com

Pesage routier: les nouvelles orientations de Nganou Djoumessi

26 chefs de stations de pesage routier viennent d'être nommés 26 chefs de stations de pesage routier viennent d'être nommés

Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a rencontré mercredi dernier tous les 26 chefs de stations de pesage routier du pays, dont la plupart viennent d’être nommés.

«Tout doit changer sur le terrain. L’objectif que nous recherchons dans l’activité de pesage routier n’est pas de réaliser le maximum de recettes. Mais de s’assurer que tous les usagers comprennent la nécessité de protéger la route et respectent les charges, pour qu’on ne vive plus les dégradations précoces», a clairement expliqué le membre du Gouvernement.

A cette occasion, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué qu’il a conséquemment été institué au niveau des pesages, des registres mensuels qui vont rapporter ce qui est fait. En matière de lutte contre la corruption, le ministre des Travaux publics attire l’attention des chefs de stations sur la mise en circulation de quittances parallèles, une pratique ayant conduit certains d’entre eux en prison.

Les pesages ont été institués en 1996, en vue de préserver le patrimoine routier d’une dégradation précoce, sous l’effet des véhicules trop chargés.
Selon la presse publique, le Cameroun compte actuellement 26 stations de pesage, dont 22 fixes et quatre mobiles. Il s’agit d’infrastructures routières, des lieux d’arrêt obligatoire pour tout véhicule automobile de plus de 3,5 tonnes et dont les charges (en plus des produits transportés) sont limitées à 50 tonnes maximum.

Selon la loi, en cas de surcharge, le véhicule en infraction paye une amende et est délesté du surplus de charges avant de poursuivre sa route. La même loi indique qu’il n’y a pas d’exception : tout gros porteur, même les citernes d’hydrocarbures, passent au pesage. De même, les sanctions ne se négocient pas : amende et délestage. Ou alors immobilisation du véhicule jusqu’à ce qu’il se conforme.

Ça, c’est la théorie ! Et à en croire le ministre des Travaux publics (MINTP), la pratique est tout autre, contraire à l’éthique et à la loi.