• Pour plusieurs analystes, Paul Biya ne pourra plus se représenter en 2025
• Plusieurs potentiels successeurs affûtent leurs armes
• Cela pourrait être n'importe qui
Qui sera le prochain président du Cameroun? Plusieurs analystes politiques ont essayé de répondre à cette question, mais personne n'a pu manifester une once de certitude sur celui qui va succéder au chef de l'Etat au pouvoir depuis bientôt 40 ans.
Selon Paul Biya Daizy, il y aura alternance, mais cela pourrait être n'importe qui.
"peu importe qui sera le troisième président du Cameroun, le changement est inévitable et ne peut pas être un slogan, le changement c'est une nouvelle personne avec de nouvelles idées, quelque chose d'autre, une autre page , une autre étape. Les camerounais qui parlent d'un véritable changement évoquent en permanence ces quelques jeunes capables justement de changement", a déclaré le journaliste dans un publication sur sa page Facebook.
LE CAS FRANCK BIYA
Après la grande mobilisation en prélude à l’arrivée d’Emmanuel Macron au Cameroun, les sympathisants de Franck Biya font profil. En effet plusieurs membres de ces mouvements qui se revendiquent proches du fils du président de la République et qui lui expriment leur soutien pour la présidentielle 2025 ont passé un sale quart d’heure dans des cellules de commissariats.
Ces nombreuses arrestations n’ont cependant pas détourné les sympathisants de Franck Biya de leur objectif ; porter Franck à la tête du Cameroun. Ils sont d’ailleurs soutenus dans leur démarche par certains leaders d’opinion qui estiment que Franck Biya a toutes les chances de remplacer son père. C’est le cas de l’économiste et ancien cadre du ministère de l’économie Dieudonné Essomba. Dans une interview accordée au média camerounais Dash Tv, il révèle les véritables forces de Franck Biya face à ses adversaires.
« Un candidat qui part déjà avec une base sociologique importante parce qu'il est issu d'une grande communauté a un bonus important par rapport à celui qui est issu d'une petite communauté. Franck par avec une base sociologique extrêmement importante. En plus de cela, il y a la capacité de pénétration d'autres communautés. Il y a certains candidats qu'on accepte volontiers dans d'autres contrées alors que d'autres ne sont pas acceptés », explique-t-il.
Passé troublant
Pour d’autres Camerounais, Franck Biya n’a pas le profil d’un homme d’Etat. Selon la plateforme Eugene Info, le fils du président de la République serait un consommateur avéré de la cocaïne.
« Alors, son compagnon d'alors Franck en bon drogué était toujours " HIGH" comme ils disent dans leur jargon. Il tapait lui ses cocaïnes et héroïne comme si c'était la Craie et en bourgeois, il achetait lui ses doses qu’ en quantité industrielle. Pourtant la dose requise, quand les policiers t'interpellent est de quelques grammes, les flics déduisent que c'est pour sa conso personnelle, et les amendes sont circonspectes. Mais Franck Biya dans sa voiture, Avec le fils de Mendo Ze, avait une quantité assimilable à celle d'un dealer. Ce qui a fait penser à la police fédérale Américaine qu'il avait péché un narcotrafiquant. Ils ont été arrêtés tous les deux et ont dormi en cellule pour trafic de stupéfiant ». La source révèle que le fils du professeur Mendo Ze s’est sacrifié pour son ami Franck Biya en déclarant être le propriétaire du stock de stupéfiant.
« La famille présidentielle a été informé la même nuit et en présence de leurs avocat, Franck Biya a plaidé l'innocence, et le fils de Mendo Ze a menti que c'était sa drogue, sur recommandation de son père (Mendo) a qui Paul Biya avait demandé de faire ce sacrifice a son fils. L'ayant donné la garantie que son fils ferait juste quelques mois de prison », lit-on.