Réligion of Friday, 15 May 2015

Source: Cameroon Tribune

Phénomène de Nsimalen: l’Eglise se souvient

Les fidèles catholiques ont renouvelé leur attachement à la mère de Jésus à travers des célébrations sur le site de Nsimalen-Yaoundé, mercredi dernier.

L’ambiance était à la prière mercredi dernier au Sanctuaire marial de Nsimalen où de nombreux fidèles sont venus célébrer le 29e anniversaire des apparitions mariales.

Assis, debout ou à genoux les bras levés vers le ciel, malades ou bien-portant n’ont pas raté ce vingt-neuvième rendez-vous de la foi en Jésus Christ en passant par la Vierge Marie, sa mère. Car sous son manteau pullulent des grâces.

Les pèlerins ont donc rangé nattes, matelas et tapis, le temps d’une célébration eucharistique en souvenir du phénomène de Nsimalen. En cette occasion, Mgr Jean Jacques Minkande, administrateur général du diocèse d’Ebolowa, représentant Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé empêché, a rappelé aux fidèles la place qu’occupe Marie dans la foi.

C’est ainsi que dans son homélie tirée de l’évangile de Saint Jean, le célébrant a qualifié Marie comme celle qui voit Dieu et qui ne fait que le contempler.

« Quand on est avec Marie, c’est Jésus qui sanctifie », a-t-il laissé entendre. Car comment peut-on aimer le fils et détester la mère qui pourtant a porté le verbe incarné ? Debout auprès de la croix, elle a soutenu son fils jusqu’au bout dans la souffrance.

« Le testament de Jésus, c’est sa mère. C’est à elle qu’il a donné ses dernières recommandations : Femme voici ton fils et fils voici ta mère », s’est-il inspiré des paroles de Jésus Christ sur la croix. Des paroles qui s’adressent à tout disciple de Jésus-Christ, car c’est par Marie que Jésus est passé pour arriver à nous. En Jésus Christ, il y a le corps et le sang de Marie. Ceux qui ne l’honorent pas, séparent Dieu de sa mère.

Pour le recteur, l’abbé Jean Bertrand Mengue Awondo qui vit la présence de la Vierge par des témoignages des choses merveilleuses qui s’y passent et l’affluence de plus en plus de fidèles, c’est l’apothéose des activités marquant ce 29eanniversaire.

« Il n’y a pas d’autre publicité que le bouche-à-oreille, c'est-à-dire les témoignages de conversion, de guérison. Je ne peux que rendre grâces à Dieu par Marie pour ce don, pour ce qu’il fait à travers Nsimalen. Et pour les femmes, c’est une grâce de voir Nsimalen transformée en lieu de pèlerinage qui fortifie la foi », assure-t-il.

Et ce n’est pas Philomène Zoa Meyong, servante apostolique qui y vit depuis 29 ans ou Gisèle Domisseck, responsable des préparatifs de toutes les célébrations de ce sanctuaire, qui le démentiraient.