L’information est contenue dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) parue ce 26 décembre 2017. Le Premier Ministre a récemment transmis au ministre de l’Enseignement Supérieur, une note dans laquelle il note des insuffisances dans les masters professionnels, devenus à la mode dans les universités d’Etat.

Parmi les problèmes que note le chef du gouvernement, cite LNE, « la création sans l’approbation préalable et expresse des conseils d’université et des conseils d’administration compétents encore moins des tutelles techniques ; la non homologation par les autorités compétentes de droits universitaires versés par les étudiants inscrits dans ces filières dont les coûts s’avèrent par ailleurs très élevés par rapport à ceux des filières classiques ; le déficit d’encadrement pédagogique et académique des élèves évoluant dans ces filières ; l’accumulation des arriérés de paiement dus aux enseignants recrutés dans ces filières, avec pour conséquence l’aggravation de la dette des universités concernées. »

Y faisant suite, Philemon Yang recommande un audit de toutes les filières de masters professionnels ouverts dans les universités d’Etat. Selon le PM, « cet audit devra pour chaque filière identifiée, s’appesantir notamment sur l’opportunité et la pertinence des filières créées ; les contenus pédagogiques et les quotas horaires proposées ; le profil des enseignants recrutés ; le nombre d’étudiants régulièrement inscrits ; le taux de réussite ; le montant des droits universitaires payés par les étudiants ».

Le locataire de l’Immeuble Etoile demande au ministre de l’Enseignement Supérieur de veiller à ce que l’ouverture de masters professionnels dans les universités d’Etat pour la rentrée académique 2017/2018 se fasse en respect de la réglementation.