La conférence de presse de Marc Brys, sélectionneur de l'équipe nationale du Cameroun, a pris une tournure inattendue hier, révélant des tensions entre le technicien belge et certains journalistes locaux. L'ambiance électrique a mis en lumière les défis auxquels fait face le nouveau coach des Lions Indomptables.


Dès le début de la conférence, Brys s'est trouvé confronté à des questions délicates concernant la présence de certains joueurs dans l'équipe. Les cas de Michael Ngadeu et Collins Fai ont particulièrement semblé irriter le sélectionneur.

Concernant Ngadeu, Brys a répondu de manière abrupte : "Je vais répondre de manière très sèche. On a eu hier à s'entraîner, c'était à la fin du match, demandez à Jackson. Ngadeu a marqué un superbe but." Il a ajouté : "Je ne suis pas du tout inquiet. Il doit performer comme tous les autres. [...] Je ne suis pas marié avec lui."

Pour Fai, le sélectionneur a esquivé la question, déclarant qu'il n'était pas venu à la conférence de presse pour s'expliquer sur ses choix.


Au fil de la conférence, l'attitude de Brys est devenue de plus en plus défensive, voire agressive. Face à un journaliste qui lui reprochait de ne pas répondre directement à une question sur le message à adresser au public camerounais, le sélectionneur a réagi vivement : "Monsieur, je suis venu aider le Cameroun. Parce que je n'aime pas que tu commences à m'insulter, tu as compris ? Je suis en train de te parler maintenant."

Cette réaction disproportionnée a surpris l'assistance et révélé un certain malaise du coach face à la presse locale.


Paradoxalement, malgré ces tensions, Brys semblait avoir déjà noué des relations privilégiées avec certains journalistes, qu'il appelait affectueusement "mon ami". Cette proximité apparente a suscité des interrogations sur l'impartialité de certains membres de la presse, restés étonnamment silencieux face au comportement du sélectionneur.


Cette conférence de presse houleuse soulève des questions sur la capacité de Marc Brys à gérer la pression inhérente à son poste. Les attentes élevées du public camerounais, combinées à la scrutination intense de la presse locale, semblent déjà peser sur les épaules du technicien belge.