Dans un texte récemment publié sur son compte Facebook, le Président de la Fecafoot a renié ses propres adeptes qui affirment qu'il veut le changement au Cameroun ou encore qu'il s'oppose à Paul Biya et son régime.
Samuel Eto'o qui a un amour démesuré pour le pouvoir a indiqué dans sa sortie qu'il ne veut pas remplacer Paul Biya et qu'il n'a aucune ambition présidentielle. Il a au passage réitéré son soutien "indéfectible" à Paul Biya.
"Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume", a-t-il martelé dans son texte.
On se demande pourquoi faire cette sortie aujourd'hui alors que les rumeurs sur ses intentions pouvoiristes courent les rues depuis. Pourquoi Samuel Eto'o qui répercute, lui aussi, déjà les "hautes instructions" de Paul Biya ne lui dit pas directement cela ou à son épouse Chantal Biya qu'il appelle "mama" et avec qui il dit souvent dîner? Il n'aurait pas été mieux pour l'ancien capitaine des Lions Indomptables d'appeler ses amis du RDPC ou son ami Oswald Baboke pour le leur dire directement?
Il faut souligner avec emphase que cette sortie de Samuel Eto'o n'est pas anodine. Elle a une visée latente, dissimulée et cachée qu'il faut déceler entre les lignes. Quelque chose ne va pas. On dirait un adieu. Il n'est pas exclu que l'un des objectifs de cette sortie soit de casser le tollé de l'affaire FECAFOOT-KSA. Pourquoi c'est lorsque l'affaire FECAFOOT-KSA est dehors qu'il pense faire une clarification sur sa prétendue intention de viser un mandat à la présidence de la république pourtant on attend des clarifications sur l'affaire sus citée ?
En réalité Eto'o est un véritable schématiseur et marmailleur qui joue sur la naïveté et la candeur de ses fans et ses suiveurs pour ses propres intérêts égocentriques. Samuel Eto'o est un membre affirmé et assumé de l'ordre de 82 qui a choisi son camp dans la guerre de succession au sein du sérail. Entre le peuple et le régime oppresseur, il s'est délibérément rangé du côté de l'oppresseur. Il a la liberté de faire son choix mais aussi le devoir d'en assumer les conséquences.