D’après une récente publication de l’OMS, 9,6% de la population camerounaise est obèse, soit plus de 2 millions de personnes, indique l’hebdomadaire Repères du mercredi 19 octobre 2016. Au Cameroun, l’obésité et le surpoids sont fréquents chez la femme, soit un pourcentage de 14,3% contre de 4,9% chez les hommes.

Pour limiter ce mal sans cesse croissant, un nouveau rapport de l’OMS appelle les pouvoirs publics à recourir à des mesures fiscales proposées dans le Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles. Ce plan préconise une augmentation de 20% au moins du prix de vente au détail des boissons sucrées afin de faire baisser la consommation de ces produits. «La consommation des sucres libres, y compris des produits comme les boissons sucrées, est un facteur important de l’augmentation du nombre de cas d’obésité et de diabètes dans le monde», affirme un docteur.

Aussi, «si les pouvoirs publics taxent les produits tels que les boissons sucrées, ils peuvent éviter les souffrances et sauver des vies. Et par ricochet, diminuer les dépenses de santé et faire augmenter les recettes pour investir dans les services de santé», remarque le Dr Douglas Bettcher, directeur du département prévention des maladies non transmissibles de l’OMS. En effet, l’application de ces stratégies permettrait la régression des cas d’obésité, de diabète et de carie dentaire, peut-on lire dans le journal.

Par ailleurs, ce rapport de l’OMS propose une subvention des fruits et légumes frais qui contribueraient à faire baisser les prix de 10 à 30%, et faire augmenter leur consommation. Ceci sans oublier la pratique d’une activité sportive régulière, pour aspirer à une meilleure santé. Surtout que pour la seule année 2014, 4 400 décès ont été imputés à la l’obésité.