Plus de 200 écrivains dont les romanciers, les dramaturges et poètes, se sont associé la semaine dernière à une campagne littéraire mondiale en rédigeant de «petites histoires», dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance le 20 novembre.

Question de rappeler l’injustice à laquelle sont encore confrontés les enfants les plus pauvres et les plus défavorisés.

Rédigées dans plus de dix langues et styles très variés, toutes les histoires mettent en lumière le fait que les droits de nombreux enfants restent encore à ce jour bafoués.

«Il est choquant de constater que l’horreur du conflit, de l’inégalité, de la pauvreté et de la discrimination pèsent toujours aussi lourdement sur la vie des enfants. J’espère que ces petites histoires rappelleront au monde que nous devons poursuivre notre engagement en faveur de tous ces enfants dont la vie et l’avenir sont en jeu», souligne le porte-parole de l’UNICEF, Paloma Escudero.

Selon Le Messager du lundi 21 novembre 2016, cette campagne intervient à un moment où les droits de l’enfant sont de plus en plus menacés. En effet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance, 263 millions d’enfants ne sont pas scolarisés et l’an dernier, près de six millions d’enfants de moins de cinq ans sont morts de maladies pour la plupart évitables.

«En tant qu’écrivains, nous savons manier la narration pour défendre certaines idées. Cette campagne louable et nécessaire nous permet de prôner la protection des droits de l’enfant partout dans le monde», soutient pour sa part l’écrivain nigérian Chimamanda Adichie.