Actualités of Tuesday, 29 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Plus de 50% des femmes défenseurs des droits de l’Homme au Cameroun sont menacées

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Une étude a été menée sur la situation des défenseurs des droits humains

Elle dresse un tableau sombre de la situation des femmes défenseurs des droits de l’Homme

La société civile veut mettre la pression sur le gouvernement


La situation des défenseurs des droits de l’homme au Cameroun n’est pas gaie. Elle davantage plus alarmante pour les femmes défenseurs des droits de l’Homme. C’est en tout cas ce qu’il faut retenir de l’étude sur la situation des défenseurs des droits humains dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, en particulier des filles et femmes défenseures, journalistes, déplacé(e)s internes et les défenseurs Lgbtiqa, dont la restitution a été faite ce 29 mars 2022.

Cette étude qui a été menée pendant près de 6 mois a consisté, selon Cyrille Rolande Bechon, directrice exécutive de Nouveaux droits de l’Homme, à collecter des informations sur la situation réelle des défenseurs des droits humains au Cameroun. « Les résultats de ces recherches ont ainsi été mis à la disposition des décideurs et de l’opinion nationale pour que des mesures et des actions soient prises de part et d’autre. Après ces résultats, un plaidoyer sera mené auprès des différents acteurs pour qu’une loi soit votée en faveur des défenseurs des Droits de l’Homme. D’ailleurs un projet de proposition de loi a été rédigé et porté par le Sénateur Flambo Ngayap », a confié Cyrille Rolande Bechon.

Poursuivant son propos, Cyrille Rolande Bechon a dressé un tableau assez noir de la situation des droits de l’homme au Cameroun. Selon elle, « les défenseurs des droits de l’homme sont arrêtés, certains sont détenus, les autres sont menacés et subissent du harcèlement. A côté il y a en qui subissent la pression sociale à cause de leurs idées et sont pourchassés sur les réseaux sociaux et les espaces publics. Il est donc question de revenir sur cet état des choses et d’appeler à la conscientisation. Il faut amener les gens à comprendre que même si la parole défenseurs des Droits de l’Homme est critique, elle participe à la construction d’une paix durable au Cameroun ».

Pour Barister Agbor Balla, directeur du Centre des Droits de l’Homme en Afrique qui a piloté ce projet avec le Rhedac. Cette étude a pour finalité de mettre la pression au gouvernement pour l’application de certaines lois qui viennent de la Commission Africaine des Droits de l’homme.