Selon des sources de la Force Mixte Multinationale (FMM) de lutte contre Boko Haram, l’armée camerounaise a tué dans la nuit du 8 au 9 novembre, plus de 20 militants du groupe de l’Etat Islamique (EI) de l’Afrique de l’Ouest.

Les membres de Boko Haram lourdement armés s’apprêtaient à lancer une attaque sur le poste avancé de l’armée camerounaise situé à Sandawadjiri. «Nos soldats étaient en alerte et ils ont essuyé l’attaque tuant plus de 20 membres de Boko Haram et blessant plusieurs d’autres», relate notre source.

Depuis quelque temps les membres du groupe de l’Etat Islamique de l’Afrique de l’Ouest, Boko Haram, ne visent que des installations militaires au Cameroun et au Nigéria. La semaine dernière ces adeptes de Boko Haram ont attaqué le poste militaire de Mallam Fatori au Nigéria tuant cinq soldats, dont un Lieutenant-colonel.

Lundi dernier, un véhicule transportant des militaires camerounais était monté sur une mine sur l’axe Wambaché-Limani à l’Extrême-Nord. Trois militaires ont été grièvement blessés selon des sources militaires.

Ces attaques interviennent alors que la Force Multinationale Mixte (Nigéria, Niger, Tchad, Cameroun) s'apprête à lancer une offensive décisive contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad et dans son fief à Sambisa.

Depuis février 2014, le Cameroun est en proie à d'incessants assauts des insurgés islamistes dans les Départements du Mayo Sava, du Mayo Tsanaga et du Logon-et-Chari.