Le bras de fer entre Samuel Eto'o et Patrice Motsepe (même si le nom de ce dernier n'a pas été cité clairement) connaîtra un gagnant dans une semaine. Le TAS qui a été saisi dans le cadre de l'affaire de la candidature de Samuel Eto'o rejetée par la Commission électorale de CAF, devrait rendre une décision avant le 12 mars 2025.
Il ne reste que 9 jours avant les élections du président de la Confédération africaine de football (CAF), ainsi que de certains membres du Comité exécutif et des représentants de l'Afrique au Conseil de la FIFA. Ces élections auront lieu lors de la 14e Assemblée générale extraordinaire de la CAF, prévue le 12 mars prochain au Caire, en Égypte.
La liste officielle des candidats est connue depuis le mois de janvier 2025, mais elle est contestée par Samuel Eto'o. Le président de la Fecafoot, candidat à un poste de membre du Comité exécutif de la CAF, conteste le rejet de sa candidature par la commission de gouvernance de la CAF, pour des raisons non divulguées.
Samuel Eto'o a fait appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a examiné l'affaire jeudi dernier, le 27 février, en présence des avocats de Samuel Eto'o et de ceux de la CAF. La sentence du TAS est attendue avec impatience.
"La décision du TAS ne peut pas être retardée, car les élections sont prévues pour mercredi 12 mars. Si Samuel Eto'o gagne son procès, il sera ajouté à la liste des candidats. Sinon, rien ne changera évidemment. Mais les enjeux de cette affaire vont au-delà des élections du 12 mars. La sentence du TAS, favorable ou non à Samuel Eto'o, aura un impact à long terme sur d'éventuelles ambitions de ce dernier, même au-delà de la CAF", explique un observateur averti du milieu du football international.
Le TAS, institution indépendante, rend des sentences définitives et obligatoires pour les parties concernées.