Actualités of Wednesday, 19 October 2016

Source: cameroon-info.net

Plusieurs domiciles de personnalités cambriolés dans la région de l'Adamaoua

Des gendarmes et policiers Des gendarmes et policiers

C’est un vent d’insécurité qui souffle dans la Région de l’Adamaoua, précisément dans la localité de Banyo, depuis quelques jours. En effet, selon Le Messager N° 4681, en l’espace de quelques jours, plusieurs domiciles ont été cambriolés dans cette localité.

En effet, en dehors du commandant de compagnie dont le domicile a reçu la visite impromptue des hors-la-loi, le receveur de la Mairie de Banyo, des directeurs d’établissements scolaires, ainsi que des fonctionnaires chevronnés sont la cible de ces malfaiteurs qui sèment la désolation à leur passage. D’après le journal, c’est en journée, alors que les victimes vaquent à leurs occupations que ces forfaits sont commis. Et, en guise de mode opératoire, les portes et fenêtres de ces maisons sont généralement défoncées à l’aide d’outils appropriés.

Faits curieux, ces bandits n’emportent aucun objet de valeur et jettent dans des récipients d’eau les téléphones portables retrouvés sur place. Les pertes sont estimées à plusieurs millions de FCFA.

À en croire une source proche de la brigade de gendarmerie, «les acteurs de ces forfaits sont connus. Ce sont des voyous qui sont généralement arrêtés par nos éléments, gardés à vue, mais libérés ensuite après l’intervention du parquet», peut-on lire dans le journal.

Par ailleurs, ces cambriolages se greffent des crimes crapuleux. À titre d’exemple, dimanche dernier, le corps mutilé d’un greffier a été retrouvé abandonné aux alentours du Tribunal de grande instance de cette localité. De sources concordantes, les proches de la famille du greffier Njonodap Fidèle étaient sans nouvelles de ce dernier, jusqu’au matin de la découverte de la dépouille.

Malheureusement, le Préfet du Manyo-Banyo, Gall Charles, n’a encore pris aucune mesure forte pour contrer les actions de ces bandits de grand chemin. En attendant, les populations continuent de vivre la peur dans le ventre.