• Wum a été victime d'une attaque violente d'hommes armés
• Plusieurs maisons ont été volontairement incendiées par ces hommes
• Les populations ont fui leur domiciles
Fuyant les attaques et les incendies de leurs maisons, les habitants de Wum disent avoir constaté que ce sont les soldats de l'armée camerounaise qui s'en ont pris à eux. Mais pour quelle raison?
Selon l'activiste Nzui Manto, les soldats étaient dans cette localité du Noso pour venger l'un des leurs tué par les hommes du général ambazonien "No Pity" au cours d'un affrontement. Et des informations qu'auraient les services de renseignement indiqueraient que ce combattant ambazonien aurait bénéficié de l'appui de la population de la localité.
Lors de la réplique des soldats, nous apprenons qu’un vieil homme a été brûlé vif dans sa maison à Wum. Du nom de M. Mvo, il a trouvé la mort lors de l'incendie du village par les soldats qui étaient là pour venger la mort d'un de leur camarade du nom de Saliou tué par les éléments du général ambazonien "No Pity".
La fin de No Pity ?
Maximum une semaine de souffle de vie, c'est ce laps de temps, d'ailleurs très bref que l'activiste Amer Kmer, très remonté contre les anglophones dans les derniers évènements de Buéa, définit à No Pity, le soldat ambazonien très recherché par le pouvoir de Yaoundé.
Le pro-Biya s'indigne des dernières pertes en vies humaines enregistrées du côté des soldats et indique que très bientôt l'armée camerounaise va sévir davantage en conquérant les villes anglophones sous les mains des séparatistes.
Pour lui, toute cette histoire d'ambaboys qui piègent les militaires va être résolue d'ici peu.
Le General No Pity est un commandant des groupes armés indépendantistes anglophones du Cameroun. Il est originaire de la région du Nord-Ouest. Il a fait ses études au CCAST de Bambili, localité du Cameroun, située dans l'arrondissement de Tubah, le département du Mezam (Région du Nord-Ouest). Il est connu comme un redoutable guerrier et défenseur de la cause ambazonienne. Il a malmené les militaires du BIR sur plusieurs fronts.
L’armée a cherché tous les moyens de le capturer en vain. La mort de ce combattant scissionnistes a été annoncée à plusieurs reprises par l’armée puis démentie par l’intéressé.