Actualités of Thursday, 1 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Poison lent : des changements visibles sur le corps de Me Fabien Kengne après sa libération

Enlèvement de Me Fabien Kengne Enlèvement de Me Fabien Kengne

C’est une affaire qui continue de défrayer la chronique, même après la libération de la victime qui n’est autre que Me Fabien Kengne. L’avocat a été enlevé par des éléments de la Sécurité militaire (Semil) au sortir du siège du média Equinoxe TV.

Là-bas Me Fabien Kengne et d’autres personnes ont participé à une émission au cours de laquelle ils ont donné leurs points de vue sur des sujets d’actualité. Le Camerounais a été détenu par les éléments susmentionnés avant d’être relâché après.

Seulement, on constate déjà quelques changements sur son corps qui amènent à dire – même si c’est trop prématuré – que Me Fabien Kengne aurait été empoisonné. C’est la théorie de l’activiste Jacques Jorel Zang.

Ce dernier écrit sur les réseaux sociaux que « je condamne avec la dernière énergie le kidnapping et la séquestration dont a été victime Me Fabien Kengne.

Il est totalement inadmissible que dans un pays qui se dit de droits et de libertés on se permette encore de poser des actes d'intimidation inouïe sur les citoyens sans aucun motif.

Il a fallu de nombreuses dénonciations sur les réseaux sociaux pour qu'il soit libéré dans les minutes qui suivirent son kidnapping (d'où l'importance des réseaux sociaux de nos jours) et qu'il se retrouve à une éruption cutanée (photo 2) alors qu'il n'a aucun problème de peau (photo 1) comme vous le savez.

Je ne serais donc pas étonné demain d'apprendre qu'on lui a injecté un poison qui est en train d'agir et nous nous retrouverons donc dans un remake à la version Maître Soup de regrettée mémoire.

En tout état de cause si quelque chose arrive à Maître Kengne, vous savez déjà qui incriminer. Vous tuez les journalistes. Vous intimidez et tuer les avocats.

Vous emprisonnez les personnes qui ne pensent pas comme vous. Et après vous venez dire que le Cameroun est un pays de droits où la démocratie règne. Vraiment n’importe quoi ».