Une nouvelle controverse agite la scène médiatique camerounaise concernant l'état de santé du président Paul Biya. Au cœur de cette polémique se trouve Bruno Bidjang, un jeune journaliste dont les actions récentes soulèvent de nombreuses questions. Selon des informations divulguées par le journaliste Paul Chouta, surnommé "Le TGV de l'info", le président Paul Biya aurait récemment subi une intervention chirurgicale. Cette nouvelle a provoqué une onde de choc à Yaoundé, suscitant de vives inquiétudes quant à la santé du chef de l'État.
Face à ces révélations, Bruno Bidjang est accusé de tenter de manipuler l'opinion publique. Ses détracteurs lui reprochent notamment la diffusion d'un reportage jugé trompeur, affirmant que le couple présidentiel se trouvait à Genève, ainsi que la publication d'une ancienne photo du président Biya, présentée comme récente, dans le but de rassurer sur son état de santé. Ces actions ont été perçues comme une tentative de détourner l'attention de la situation réelle du président camerounais.
Les critiques à l'encontre de Bruno Bidjang ne se limitent pas à cette affaire. Le journaliste est également mis en cause pour son implication présumée dans deux affaires criminelles, celles de Bryan Mfombor et Martinez Zogo. De plus, il fait face à des accusations d'escroquerie impliquant des sommes importantes et serait lié à des personnalités influentes du régime. Ces éléments contribuent à dresser le portrait d'un personnage controversé, dont les agissements suscitent la méfiance d'une partie de l'opinion publique.
L'utilisation d'une photo datant du 15 août 2023, prise lors d'une commémoration à Toulon, pour illustrer l'état de santé actuel du président, soulève des interrogations sur la stratégie de communication adoptée. Cette démarche, plutôt que de rassurer, semble avoir accentué les inquiétudes de la population camerounaise. Le recours à une image ancienne pour tenter de prouver la bonne santé du chef de l'État a été perçu comme un aveu implicite de la gravité de la situation.
Face à ces développements, certains observateurs appellent le peuple camerounais à rester vigilant. L'absence d'images récentes du président à la télévision nationale, malgré les affirmations d'une "intense activité diplomatique", alimente les spéculations. Le contraste avec la couverture médiatique habituelle des activités présidentielles, notamment lors de rencontres avec des personnalités comme Nicolas Sarkozy, n'a fait qu'accroître les doutes.
Cette affaire met en lumière les tensions qui existent au sein du paysage médiatique camerounais et souligne l'importance d'une information transparente sur l'état de santé des dirigeants politiques. Elle révèle également les enjeux de pouvoir et d'influence qui se jouent autour de la communication présidentielle, dans un contexte où la santé du chef de l'État est un sujet particulièrement sensible.