Dans une publication sur sa page Facebook, le président de l'Onies, l'Office en charge de la gestion des infrastructures sportives du Cameroun, répond à ceux qui l'accusent de jouer le jeu du ministres des Sports en annonçant que le prochain match des Lions ne pourra pas tenir sur le stade Japoma à Douala.
"Quand on ne sait pas tailler une pagaie on s'inspire en observant les oreilles du chien, dit un proverbe… Qui se souvient de ce que la CAN au Cameroun ne s'est pas tenue en juillet parce que la CAF est venue tenir une session spéciale à Yaoundé pour expliquer au monde entier que la pluviométrie de juillet à fin septembre ne permettait pas la tenue sereine de la compétition ? Qui a prêté attention au calendrier du championnat de France qui a débuté le week-end dernier à la suite des J.O. ? Les équipes utilisant les stades ayant accueilli des matches du tournoi olympique ont toutes joué à l'extérieur. PSG, OM, Nantes, Lille (reçoit à Valenciennes ses matches européens), O.L, Nice. Comptez-vous sur la CAF pour venir se contredire ?", écrit Joseph Antoine Bell.
Ce sera donc la deuxième fois, que l'ancien gardien de but des Lions intervient sur ce sujet. En effet, moins de 24 heures plus tôt, disait lors d’une récente sortie sur Vision 4, que sa décision n'avait rien d'un complot contre la Fécafoot.
"Ce débat sur la disponibilité des stades entre l’Onies et la Fécafoot est un débat de trop. La Caf a déjà homologué quatre stades au Cameroun pour ses compétitions. Maintenant, c’est au Cameroun de choisir le stade sur lequel il reçoit son adversaire. L’Onies qui gère les stades du Cameroun dit que le stade de Japoma n’est pas disponible pour cette période que sollicite la Fécafoot et il n’y a pas de débat là-dessus", a-t-il commenté.