Le ministre de l'Administration territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, a comparu devant l'Assemblée nationale ce 2 décembre 2024 pour défendre un projet de loi crucial relatif à la coopération en matière de police criminelle. Un moment fort de diplomatie sécuritaire qui illustre l'engagement du Cameroun dans la lutte transnationale contre la criminalité.
Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella et Bolvine Wakata, ministre délégué chargé des Relations avec les Assemblées, Paul Atanga Nji a présenté les enjeux stratégiques de ce projet de loi numéro 2072/PJL/AN.
L'objectif principal de ce texte est d'autoriser la ratification d'un accord de coopération policière entre les États d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Est. Une initiative qui vise à renforcer la collaboration dans la lutte contre les criminalités transnationales, un défi majeur pour la stabilité régionale.
Le rapporteur de la Commission des Affaires étrangères a apporté des éclairages détaillés sur les contours juridiques et opérationnels de cet accord. Une présentation qui a permis aux élus de comprendre les enjeux stratégiques de cette coopération renforcée.
Après des échanges approfondis et des clarifications apportées par le MINAT, le projet de loi a été adopté à l'unanimité par les députés. Un vote qui témoigne du consensus national sur l'importance de la coopération sécuritaire régionale.
Cette adoption marque une étape importante dans la stratégie de sécurisation des espaces frontaliers. Elle permettra une meilleure coordination des efforts de police criminelle, facilitant l'échange de renseignements et les opérations conjointes contre les réseaux criminels transnationaux.
Pour le gouvernement camerounais, il s'agit de réaffirmer son engagement dans la construction d'un espace de sécurité partagée en Afrique centrale et de l'Est. Un pas supplémentaire vers une approche collaborative et mutualisée des défis sécuritaires régionaux.