Depuis quelques jours la députée Nourane Foster du parti camerounais pour la réconciliation nationale, a essuyé les déboires du ministère de la santé après un reportage fracassant de France 24. Elle a été contrainte à fermer la boutique. Le président de son parti, Cabral Libii est tout de suite monté au créneau pour dénoncer cet acharnement contre le membre de son parti.

Dans une publication sur sa page Facebook, le président du PCRN, parti dont Nourane Foster est membre, a exprimé son étonnement face à la sortie du ministre de la Santé publique, alors que les produits de Nourane Foster ont des dizaines de certificats internationaux et ces produits sont biens connus des autorités camerounaises et remplissent les conditions sanitaires et douanières requises.

"Je suis étonné de découvrir que c'est le laboratoire FRANCE 24 qui dicte la conduite au gouvernement camerounais. Trêve de légèretés! Les produits de Hon. Nourane Fosting ont des dizaines de certificats internationaux", écrit Cabral Libii.

"Où sont des analyses de laboratoires camerounais ? Où est la réglementation camerounaise sur ces fameuses substances toxiques ? Ces produits importés ont-ils payé la douane à l'Etat camerounais alors qu'ils étaient interdits? Les tribunaux administratifs arbitreront… Sous le suivisme gouvernemental, des marques françaises qui ont exactement les mêmes substances chimiques", ajoute Cabral Libii qui défend très bien Nourane sa collègue à l'Assemblée et membre du parti qu'il dirige.

D'après les informations du confrère Journal du Cameroun, le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii a signé une décision portant création de cette instance le jeudi 18 août 2022.

La décision N°064/PN/2022 du 18 août 2022 porte création d’un Comité d’éthique et de surveillance (CES) au sein du PCRN. Aux termes de la décision, l’instance est chargée de veiller au respect scrupuleux des textes et valeurs du parti par tous les militants et sympathisants.

L’organe est doté de plusieurs prérogatives et « reçoit compétence pour adresser les lettres d’observation, convoquer et auditionner contradictoirement tout militant dont les agissements s’affichent en contradiction ou en déphasage avec les textes et les valeurs du PCRN. Il inflige les sanctions appropriées en conformité avec les dispositions statutaires. Lesdites sanctions demeurent  susceptibles de recours au niveau de l’instance disciplinaire du Bureau politique » indique la décision.

Toujours d'après le confrère, le comité est présidé par Patrick Mohamed Owona qui est assisté de Me René Roger Mebe. Fatouma Noura Moussa et Eunice Binwi assurent respectivement les fonctions de rapporteur N°1 et rapporteur N°2. Parmi les 14 personnalités désignées, figurent Charles Soh Mouafo et Laurent Assoumou qui sont de la diaspora.