Dans un communiqué du secrétaire général du Cameroon People’s party (CPP), Samuel Tita Fon, président d’honneur et père fondateur, est accusé entre autres, de non-participation aux activités du parti et réunions depuis 2014.
La décision est tombée lors du conseil d’administration, qui s’est tenu le 27 mars dernier à Douala, explique le secrétaire général du Cameroon People’s partiy (CPP) dans un communiqué.
Jusqu’ici président d’honneur et père fondateur de ce parti politique d’opposition, Samuel Tita Fon a été excludu CPP, pour plusieurs motifs. Il est accusé, de non-participation aux activités du parti et réunions depuis 2014, défaut de paiement de cotisation statutaire depuis le dernier congrès du parti en décembre 2014, convocation et tenu d’une réunion illégale en violation de la loi et des statuts du parti, atteinte à l’image et à la réputation du parti à travers la diffusion et la propagation des fausses nouvelles dans les médias, auprès de l’administration et autres partenaires.
En effet, le 24 janvier 2018, Samuel Tita Fon a fait une sortie dans laquelle il suspendait certains responsables du parti, notamment la présidente nationale du Cameroon People’s Party, Edith Kah Kawa. Deux jours après la communication du président d’honneur, le secrétaire général du Cpp avait aussi rendu public un communiqué dans lequel pour démentir les sanctions du président d’honneur.
« Aucun organe du Cpp à ce jour n’est suspendu. Encore moins les responsables des structures de base tout comme des organes de coordination », avait-il confié écrit dans une mise au point. Non sans rassurer l’opinion publique sur la procédure d’investiture au sein du Cpp. « Aucun(e) candidat(e) à une quelconque élection n’a été investi, la procédure d’investiture au Cpp se fait par consensus, soit par des primaires internes au sein du parti.
C’est notamment ce qui s’est passé en 2011 pour l’élection présidentielle et en 2013 pour les élections municipales et législatives. Le Cpp n’a aucune alliance avec le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et n’en a jamais eu à notre connaissance. Quiconque l’affirme est manifestement partie prenante d’une grossière campagne de désinformation», affirmait Franck Essi. Après avoir annoncé son retrait de toutes les échéances politiques prévues en 2018 au Cameroun, le CPP doit maintenant s’atteler à gérer cette crise interne qui est loin d’avoir livré son verdict.