L’enquête de Jeune Afrique révèle que l’exploitation des acteurs du porno ne se limite pas au Cameroun. De la RDC à la Côte d’Ivoire, les géants du X profitent de la vulnérabilité des jeunes Africains.
L’industrie pornographique africaine est en plein essor, mais derrière cette croissance se cache une réalité sombre. Comme au Cameroun, des acteurs en RDC et en Côte d’Ivoire sont exploités par des sociétés comme Dorcel, qui cherchent à produire des contenus "africanisés" à moindre coût.
En RDC, des ONG locales dénoncent des pratiques similaires à celles observées au Cameroun : rémunérations dérisoires, absence de contrôles sanitaires et exploitation des acteurs. En Côte d’Ivoire, des jeunes sont recrutés avec des promesses de revenus faciles, mais se retrouvent piégés dans un système où leur dignité est bafouée.
Cette enquête de Jeune Afrique montre que l’exploitation des acteurs africains est un phénomène continental, alimenté par la stratégie d’africanisation des géants du porno. Les témoignages recueillis révèlent une industrie qui profite de la pauvreté et de la vulnérabilité, tout en ignorant les conséquences désastreuses pour ses acteurs.