Actualités of Tuesday, 15 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Port de Douala : une femme venue de France perd tout son matériel après avoir payé tous les frais de dédouanement

Le matériel est évalué à plusieurs dizaines de millions de francs CFA Le matériel est évalué à plusieurs dizaines de millions de francs CFA

Il s’agit d’un matériel pour un projet agricole

Le matériel est évalué à plusieurs dizaines de millions de francs CFA

Elle avait payé tous les frais à lui demandé

C’est une situation qui embarrasse plus d’un et qui donne à réfléchir sur la sécurité des biens au Port Autonome de Douala. Selon les témoignages de la victime, le matériel a été embarqué de France pour un projet agricole à Kribi au Sud Cameroun. Le matériel qui selon elle serait bien arrivé à Douala et passer au crible par les services de la douane, reste introuvable, malgré toutes les formalités remplies. Dame Ebelle n’a donc que ses yeux pour pleurer après la disparition de son matériel agricole, fruit de toutes ses économies.
Entre autres équipements disparus, il y a le broyeur forestier, la herse rotative, la masse tractrice et bien d’autres évalués à plusieurs dizaines de millions de francs cfa. La situation est d’autant compliquée que le reste du matériel qu’elle pu récupérer ne peut fonctionner que si celui qui a disparu est là. Faute de ce matériel tout ce qu’elle a dédouané ne sert à rien.

« Je répondais à l’appel du Chef de l’Etat, pour investir dans mon pays ; mon mari et moi, avons épuisé toutes nos économies pour ce projet agricole. Je suis aujourd’hui perdue, après avoir rencontré en vain toutes les autorités de mon pays » se lamente t-elle.

Tour à tour, plusieurs services ont été saisis. La société transitaire MOVIS CAMEROUN, le Port Autonome de Douala, le Conseil national des chargeurs du Cameroun, la CONAC, ainsi que le ministère de la justice. Les correspondances avaient pour objet : « Demande d’assistance aux fins de retrouver mes équipements portés disparus entre les opérations d’importation et les formalités de dédouanement au Port de Douala ».

Si la CONAC a pu convoquer les concernés pour comprendre et conclure que c’est un vol, les autres administrations restent étrangement muettes et insensibles aux larmes de cette compatriote de la diaspora ayant décidé de rentrer investir au bercail.

Dame Ebellè est d’autant aux abois que, son mari, français à la retraite, comptait sur ce projet pour refaire une santé financière après avoir épuisé toutes les économies de sa jeunesse.