Actualités of Tuesday, 9 January 2018

Source: cameroon-info.net

Port de Kribi: 56 personnes poursuivies pour une affaire de 4 milliards

Lundi 8 janvier marquait le début de l’audience dans cette affaire Lundi 8 janvier marquait le début de l’audience dans cette affaire

Lundi 8 janvier marquait le début de l’audience dans cette affaire dans laquelle les indexés viennent d’être renvoyés en jugement.

Lundi 8 janvier 2018 marquait le début du procès public des 56 personnes poursuivies au sujet de des indemnisations jugées frauduleuses des présumés occupants initiaux du site de construction du complexe industrialo portuaire de Kribi. Les indexés sont attendues à la barre pour s’expliquer, selon les cas, sur les faits de supposés détournement de deniers public, en coaction, de complicité ou de tentative de détournement de deniers publics.

Selon le rapport de l’enquête judiciaire, le procès qui s’ouvre cette semaine aura pour acteurs principaux, l’ensemble des agents publics impliqués dans le processus d’indemnisations du site du port de Kribi. Entre autres, sieur Banack Nlend Louis, ancien directeur du projet de construction de ce projet, actuellement en fuite. Avec lui, tous les fonctionnaires membres de la commission locale de constat et d’évaluation des biens du site portuaire. Ces derniers, apprend-on, sont poursuivis pour détournements de deniers publics, indique l’hebdomadaire Kalara du lundi 8 janvier 2018.

En effet, les investigations menées sur le terrain vont mettre en lumière ce qui apparaît comme des malversations et irrégularités décelées dans la procédure. Les écarts décriés sont liés à la surévaluation des cultures, l’absence des levées topographiques, le grossissement des superficies, l’énumération des bien fictifs, entre autres.

Parmi les cas de malversations décriées concerne l’indemnisation de l’école primaire publique de Lolabe, où 41 millions FCFA ont été débloqués au profit de la directrice de cet établissement public.

Dans la foulée, selon l’enquête judiciaire, 30% des terrains du site portuaire auraient été immatriculés après l’expropriation, en violation de la loi.

Des cas similaires ont été recensés et portent l’enveloppe des indemnisations frauduleuses à environ 4 milliards FCFA, indique l’hebdomadaire. En guise de défense, certains accusés affirment avoir travaillé sous la pression et se réfugient derrière le fait que la Commission nationale de constat, présidée par le ministre des Domaines, avait le pouvoir de contrôler la régularité de leur travail.