Un médecin camerounais a été témoin d'une scène à la fois hilarante et gravissime, il y a quelques jours à Douala, auprès des vendeur de soya.

Il s'agit de l'utilisation des sachets en plastique et des morceaux de caoutchouc, dans le feu qu'ils utilisent pour braiser les poulets et les autres viandes qu'ils proposent aux consommateurs.

"Je voudrais attirer votre attention sur les Soya, poulets braisés de la rue. Dr Dina a été témoin d’une attitude grave que ces vendeurs ont : ils allument le feu avec des sachets plastiques, et lorsque ce feu est en voie de s’éteindre, ils ont des morceaux de caoutchouc qu’ils jettent sur le bois. Donc en réalité nous mangeons le poulet assaisonné au plastique. La combustion du plastique libère des substances carcinogènes. Je lance cette alerte afin que soit vraiment mis en place une riposte de type éducation de masse de ces vendeurs ambulant sur les dangers d’une telle pratique. J’espère que cela sera entendu par qui de droit. La santé dans notre assiette", écrit le Prof Anne Njom Nlend, médecin pédiatre au Cameroun.

Les microplastiques sont préoccupants pour la santé humaine à cause des substances problématiques qu’ils contiennent, mais aussi à cause d’effets mécaniques, sachant que les plus petits peuvent se retrouver dans l’organisme.

Des premières études chez l’Homme ont montré leur présence dans les poumons, le sang, le placenta et dans plusieurs autres organes, entraînant des fois plusieurs maladies graves.