Actualités of Thursday, 24 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Pour avoir touché son téléphone, une femme mets du piment dans les yeux de sa fille de 8 ans

Elle a également mis du piment dans ses parties génitales Elle a également mis du piment dans ses parties génitales

Elle a également mis du piment dans ses parties génitales

La scène s’est déroulée hier au quartier Matgenie à Ebolowa

La mère tortionnaire se trouve au commissariat central d’Ebolawa

A Ebolowa, une mère a commis l’indicible. Parce que sa fille a touché à son téléphone, elle s’est permise de lui enfoncer du piment dans les yeux et les parties génitales
Scène surréaliste de maltraitance infantile hier au quartier Matgenie à Ebolowa. Une petite fille de 8 ans a vu sa mère s'acharner sur elle. Cette dernière reçoit un appel, sa petite fille décroche l'appel et lui tend le téléphone. Or elle aurait souhaité ne pas répondre à cet appel. Elle décide donc de faire payer cher cette incartade à sa fille.

Elle va écraser du piment et va sans ménagement l'introduire dans les yeux et l'appareil génital de sa fille. Ce sont les pleurs de la petite fille qui vont alerter le voisinage. La police va intervenir et elle va être interpellée. La mère tortionnaire se trouve au commissariat central d’Ebolawa tandis que la petite fille a été emmenée à l'hôpital.
Au Cameroun, plusieurs enfants sont maltraités. Des études menées par les Services de santé de la Convention baptiste du Cameroun (CBCHS) révèlent que plus de cinq cent mille enfants de la région du Nord-Ouest ont été victimes d’abus.
Ces informations sont rendues publiques à Yaoundé, le 25 septembre 2019. C’était lors d’un colloque sur le thème « La maltraitance des enfants handicapés, de la sensibilisation à l’action ». Les participants ont insister sur la nécessité de mettre fin aux mauvais traitements infligés aux enfants. En particulier à ceux qui vivent avec un handicap.

Le rapport met en lumière la longueur et le coût élevé des procédures judiciaires. Le manque de confiance dans le système judiciaire ; l’absence de signalement des cas de maltraitance ; la protection des liens familiaux et l’acceptation de la maltraitance. Autant de raisons pour lesquelles la maltraitance des enfants continue dans la société.

Ce colloque est présidé par la ministre des Affaires sociales, Pauline Irene Nguene. Il a pour but de réunir les parties prenantes pour partager les résultats de la recherche sur les causes de la maltraitance des enfants. Mais aussi pour discuter du cadre juridique de la maltraitance des enfants au Cameroun.