« La plupart des difficultés que nous rencontrons viennent de nos frères de la région du Centre. L’Homme beti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant » . Ces phrases sont de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga qui est lui-même un patriarche Ekang Beti. Deux ans après, c’est son fiole Bruno Bidjang qui revient à la charge.

Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, le directeur des médias du groupe l’Anecdote appelle à la jeunesse Ekang à se reveiller. Le jeune journaliste confirme les propos de son mentor. Les Ekang selon Bruno Bidjang, passent leur temps à se détester alors que les autres communautés s’organisent et évoluent ensemble. Il appelle la jeunesse de sa base sociologique à prendre conscience.
« Pourquoi est-ce qu'on pense que la jeunesse Ekang ne doit se distinguer qu'à travers des combats inutiles, des combats qui ne nous servent à rien du tout.

Des combats qui visent à nous détruire. Des combats qui nous perdent du temps(...) Pour détruire un Ekang, on utilise la jeunesse Ekang. Pour détruire un jeune Ekang, on utilise la jeunesse Ekang », déplore Bruno Bidjang. Il n’a toutefois pas évoqué les faits qui l’ont poussé à faire cette sortie.
Le message de Bruno Bidjang est accueilli positivement par sa communauté. Beaucoup comme lui ont fait le même constat ; les Ekang ne s’aiment pas entre eux. Certains profitent de l’occasion pour partager leurs expériences. D’autres encore tentent d’expliquer ce phénomène qui retarde la communauté Ekang.


« On aime tellement le pouvoir à tel point que nous ne pouvons pas accepter voir nos propres frères réussir aussi... nous aimons être l'unique personne à réussir... mieux ''l'étranger '' réussi... voilà qui nous sommes...on ne peut pas se réveiller... c'est trop tard...il faut même qu'on perde ce pouvoir parce que c'est ça qui nous rend comme ça », commente un internaute.